Que fait Rached Ghannouchi en Turquie et au Qatar?
Pour la deuxième fois en une semaine, le chef d’Ennahdha, Rached Ghannouchi s’est rendu à Ankara. Si sa rencontre avec le Premier ministre, Recep Tayyip Erdo?an, a été médiatisée, ses entretiens avec nombre de dirigeants d’autres partis n’ont pas été mentionnés dans les médias.
Puis, à peine rentré le weekend à Tunis, le temps de présider la réunion de Majliss Echoura, le voilà s'envolant lundi à destination de Doha. Qu’est-ce qui se profile derrière cet intense déploiement à l’étranger ? «En fait, j’ai été sollicité pour une mission de bons offices entre nos frères en Turquie, révèle Ghannouchi au magazine Leaders dans une longue interview qui sera publiée dans le numéro de Mars prochain. Il s’agit, poursuit-il, de rapprocher les positions des partis Al Adala et Assaada, qui appartiennent tous deux à la grande famille politique de Necmettin Erbakan, le vieux leader islamiste et ce, dans la perspective des élections municipales qui se tiendront bientôt».
Ghannouchi a indiqué qu’il avait été sollicité également pour une mission similaires entre les factions palestiniennes «à la demande Ahmed Azzam, l’un des leaders de Fath». «Conscient de la confiance et de la responsabilité que revêt cette mission, je n’ai pas hésité à l’accepter et c’est pourquoi je me rends à Doha pour entamer une série de contacts à commencer par rencontrer Khaled Mechaal.», nous a confié le leader d'Ennahdha.
«La réussite du modèle tunisien de concorde et de Dialogue national devient très attractive, souligne le Chef d’Ennahdha. Nombre de pays frères s’y intéressent de près et essayent de l’adopter. C’est le cas du Soudan où un Dialogue national vient d’être initié entre le parti du Congrès populaire de Hassen Tourabi et celui du Congrès national d’Omar Bechir. En Libye aussi, l’expérience tunisienne inspire nombre d’acteurs significatifs. La Tunisie qui a déclenché la première étincelle de la révolution dans la région offre aujourd’hui un modèle de démocratie participative qui fera chaque jour davantage ses preuves».
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est-ce que vous appelez en Tunisie le dialogue entre les parties politiques est un modèle à suivre ? les obstacles qui vont surgir pour le nouveau chef de gouvernement sont multiples et rien n'est encore acquis .Ennahdha et l'opposition ne représentent que leurs partisans ,une minorité par rapport aux gens indécis .c'est le calme qui précède l'orage ,et les élection seront une surprise pour tout le monde et chacun sera remis à sa place surtout ceux qui prétendent être les représentants du peuple et les artisans de la révolution
Le modèle Tunisien n'est pas venu en une décennie, car il est ancré dans la mentalité et le comportement collectif des Tunisiens. Le Modèle Tunisien peut réussir chez nous car Bourguiba a construit une société basée sur l'égalité des chances entre les femmes et les hommes, sur l'abolition des mentalité de AArouchs. Aux années 60, la Tunisie avait la réputation d'investir le maximum de ses moyens dans l'éducation, la santé et tout ce qui fait valoir l'homme. Ainsi, le Tunisien d'aujourd'hui qui constitue un potentiel intellectuel et une puissance réelle pour le développement évalue ses moyens et comprend que tout peut s'arranger par le dialogue et l'entente (solution financièrement très rentable). En effet,les ressources matérielles sur lesquels peut compter le Tunisien sont limitées et il ne peut alors compter que sur ses capacités intellectuelles qui le conduisent à éviter les chocs destructeurs. Tout travail de restauration de notre image chez nous ou ailleurs ne fait que consolider nos potentialités sociales et économiques.Messieurs Ghannouchi, Essebsi, Hammami et les autres ne sont qu'éphémères devant une Tunisie très riche d'histoire. Merci pour tout ce qu'ils font pour assurer la sécurité des tunisiens et protéger son éternelle énergie qui se calcule en multipliant les puissances intellectuelles de chaque citoyen par le temps consacré au travail productif. Notre dignité de Tunisien et sa fierté sont plus chère s que l'argent conditionné venu d'ailleurs. Ainsi,le rôle de ceux qui veulent nous commander est de bien éduquer la population,de ne pas gaspiller son temps et de lui donner les conditions adéquates pour travailler et pour créer des richesses matérielles et immatérielles qui lui procureront ensuite du bonheur sur terre et éventuellement une meilleure demeure au paradis.
Mr bon office pour les partis islamistes kikandil bab nara apportez leurs vos lumieres et dispensez nous nous de votre idéologie;on s 'en porterait mieux ,quelle expérience tunisienne?la baisse du niveau de vie ;le chomage qui explose ;les soldats egorgés ;les faux barages;les caisses de l 'Etat en faillite?l 'insécurité?Erdogan est en bout de souffle ;le sud Soudan et le Nord constituait un seul Etat avec l 'arrivée de Tourabi;il y a eu la seccession et encore ils sont en voie de devenir comme moulouk ettawahif en Andalousie se subdiviser encore.vous voulez acquérir une stature internationale et faire croire aux occidentaux que vous etes indispensables ;ils ne sont pas idiots les tunisiens non plus
Si j'ai un Bon Conseil à donner à ce prétendu cheikh je le conseille de Garder ses forces pour s'occuper plutot de ce qu'il a semé en Tunisie et nous éviter l'Horreur de ses enfants terroristes...Finalement tout finira par se savoir! parole d'un Vrai Patriote.
Il sera bientôt aux Etats Unis d’Amérique, mais certainement pas pour une mission de bons offices républicains et démocrates.