Paris Match : « La Tunisie commence à revivre »
« Le poids des mots, le choc des photos », concept de Paris Match se confirme à travers le dossier spécial consacré, cette semaine à la Tunisie. Sur dix pages abondamment illustrées, on y découvre, selon un regard très Match, d’autres facettes de la Tunisie, surtout une jeunesse pétillante. Flore Olive, envoyée spéciale, avait rencontré beaucoup de Tunisiens entre politiciens, chefs d’entreprise, chirurgiens esthétique, caricaturistes, bloggeurs, créateurs de mode et autres. Elle en rapporte des déclarations. Le photographe Vincent Capman a su capter sous un angle subtil de nouveaux visages d’une Tunisie qui se redéploye.
Sur un double page, les trois femmes ministres sont mises en avant. « Dans la résidence du baron d’Erlanger, à Sidi Bou Saïd, au nord-est de Tunis (de g. à dr.), écrit en légende Flore Olive, Amel Karboul, 40 ans, ministre du Tourisme!; Najla Harrouch Moalla, 50 ans, polytechnicienne et ministre du Commerce et de l’Artisanat!; Neila Chaabane, 52 ans, nommée à la tête du secrétariat d’Etat pour la Femme et la Famille ».
L’introduction donne le ton : « Tunisie. Ils ont été les pionniers du printemps arabe. Les premiers à descendre dans la rue, il y a trois ans, pour réclamer la démocratie. Leur révolution, confisquée par les islamistes d’Ennahda, vainqueurs des premières élections libres en octobre 2011, leur a finalement été rendue. A force de manifestations, ils ont obtenu, en février 2013, le départ des barbus du pouvoir et la remise à plat de la Constitution. Liberté de conscience, parité entre hommes et femmes, et un gouvernement de transition pour tenter de réparer les dommages causés à l’économie et à la vie sociale. Aujourd’hui, la Tunisie commence à revivre. Un état de grâce qui doit beaucoup à ses jeunes, un tiers de la population. A eux maintenant de se créer une culture politique que leur pays n’a jamais eue. Trois ans après avoir chassé Ben Ali, les jeunes de la «"révolution de jasmin"» ont imposé la constitution la plus libérale du monde musulman".
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Enfin le vrai beau visage de la TUNISIE que j'adore,je ne suis pas une adepte de Paris Match mais je les remercie de donner enfin une autre réalité de la jeunesse tunisienne du niveau de compétences de nos jeunes femmes et hommes et de ne plus faire la publicité des obscurantistes barbus qui ont occupé le devant de la scene politique et médiatique pendant 3 ans.Je peux dire à notre chèr président BOURGUIBA s'il m'écoute là où il est(allah yrhamou),que son voeux de voir son travail de modernisation et démocratisation de la TUNISIE est en phase de réalisation et que la relève est assurée.
J'ai été le premier à prendre connaissance de cet article et à m'en réjouir bien que je sois déçu du nombre de femmes au gouvernement. Déçu aussi de leurs responsabilités. J'en connais beaucoup d'autres qui auraient assuré avec satisfaction des Ministères comme la santé ou la Justice voire l'Enseignement. Mais attention au dernier article de Match" le chemin pour la liberté sera encore long et j'ajouterai difficile". Car je ne peux faire confiance aux islamistes.Soyez attentifs....et ne baissez pas la garde.
on ne les a pas entendu critiquer les anciens dictateurs ce qu'on vit actuellement c'est leur héritage ou peut être ils les considèrent modernistes et illuminés
"Leur révolution, confisquée par les islamistes d’Ennahda, vainqueurs des premières élections libres en octobre 2011, leur a finalement été rendue". Très révélateur de l'attitude islamophobe d'une certaine France. Et certains Tunisiens, et dans ce cas certaines publications comme Leaders, s'en font l'écho. On a beau dire que la colonisation est finie depuis plus de 50 ans, certains Tunisiens sont encore colonisés. J'ai honte.
dans toutes colonisations il y a du bien et du mal..."Voir le verre à moitié plein ou à moitié vide..." parler de la colonisation Française 50 ans après, c'est voir le verre à moitié vide...
