Ban Ki Moon à Djerba : « Il faut soutenir la Tunisie »
En route pour la capitale centrafricaine; Bangui, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki Moon a fait samedi tôt le matin une escale technique à l’aéroport de Djerba, le temps pour son avion de faire le plein de kérosène. Heureux de se poser, ne serait-ce que pour une heure à l’Ile des Lotophages et émerveillé par la luminosité matinale en ce début de printemps, il a affirmé aux officiels venus l’accueillir qu’il ferait tout pour soutenir la Tunisie dans sa transition. «Dans quelques jours, leur-t-il confié, je serai à Washington pour assister aux Réunions du Printemps du Groupe de la Banque mondiale et du FMI. Je saisirai cette occasion pour m’entretenir avec leurs hauts dirigeants, mais aussi d’autres participants de nouvelles initiatives à prendre en faveur de la Tunisie ».
Ban Ki Moon entretient en effet de très bonnes relations avec son compatriote (l'Américain d'origine coréenne d'origine ), Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale, ainsi que Christine Lagarde, directrice exécutive du FMI. Sa démarche trouvera sans doute écho auprès d’eux.
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Les propos du secrétaire général de l'ONU me transportent à l'idée que j'ai présentée et défendue pour la création d'un cercle d'amis de la Tunisie qui ferait le "marketing" de notre pays. Ce cercle, je l'ai appelé une première fois le conseil des sages, et une deuxième fois le conseil stratégique pour la compétitivité. Mes propos sont, jusque là, restés lettres mortes, comme ceux, du reste, d'un grand nombre de patriotes.
Mr.Ban Ki Moon est déjà connu chez les institutions de toute sorte et sa presence ne ferait ni plus ni moins, même si le directeur est un compatriote( il faut être un Kroutchev qui a offer la Crimée á l´Unkraine) il ne peut pas outré passer les règles; et puis pourquoi toujours compter sur qui que soit et ne pas faire soi-même ce qu´il doit être fait. Le monde appartient à tout le monde et il faut faire valoir soi-même ses droits. Et plus au temps de la démocratie il ne faut pas être timide mais le contraire.
