Procès des martyrs de la révolution : le parquet se pourvoit en cassation
Les jugements rendus par la cour d'appel militaire dans l’affaire des martyrs de la révolution ont suscité une vive émotion dans le pays. Outre les communiqués des partis politiques, la séance plénière de l’ANC de la matinée qui devait débattre de la l’instance provisoire de contrôle de la constitutionnalité des lois a été finalement consacrée à cette affaire. Il est néanmoins regrettable que certains élus aient cherché à instrumentaliser l’affaire et mettre en doute l’indépendance de la justice militaire et dénigrer l’institution en général, alors que d’autres sont allés jusqu’à réclamer la mise en place de tribunaux d’exception. Tout en annonçant sa décision de se pourvoir en cassation, le parquet a défendu les magistats et appelé toutes les parties à mettre la jusice à l'abri des tiraillements politiques.
Plus nuancés les deux principaux partis, Nidaa Tounès et Ennahdha se sont gardés de surfer sur la vague. Tout en exprimant sa compassion aux familles des martyrs et des blessés de la révolution, Nidaa les appelle à «éloigner leur cause de toute instrumentalisation ou surenchère politique». Elle souligne que «les jugements rendus sont le résultat d’un processus erroné dont le système issu des élections de 2011 porte l’entière responsabilité faute de volonté dans la mise en place et l’activation d’une justice transitionnelle qui garantirait l’équité et dévoilerait la vérité». Le mouvement rappelle que «le verdict rendu par une instance judiciaire indépendante est susceptible de faire l’objet d’un recours et ne peut en aucune façon servir de prétexte pour douter des institutions de l’Etat qu’elles soient judiciaire, militaire ou sécuritaire». Nidaa s’engage à œuvrer à mettre en place «les mécanismes d’une justice transitionnelle transparente qui ouvrirait la voie à une réconciliation nationale».
Pour sa part, Ennahdha exprime sa solidarité avec les familles des martyrs de la révolution et leur revendication légitime d'un procès juste et équitable. Elle dénonce les conditions dans lesquelles s’est déroulé le procès qui ont abouti «à un verdict inique pour les martyrs de la révolution et leurs familles».
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QUESTION A CHOIX SIMPLE: QUI A TUE JAMEL BEN SAAD (PERE DE FAMILLE AGE DE 53 ANS, ASSASINE A BOUT POURTANT LE 15 JANVIER 2011 VERS 15 H, PAR UNE BALLE DANS LE COU DEVANT LES YEUX DE SA MERE? A. Un fantôme B. Un fantôme C. Un fantôme D. Un fantôme E. Un fantôme HASBOUNA ALLAH WA NAIMA ALWAKIL.