La grand messe au Medef
Pas une seule place assise de disponible, le grand auditorium du Medef était archicomble. Pas moins d’une soixantaine de capitaines d’industrie tunisiens ont fait le déplacement à Paris, à l’invitation de Ouided Bouchamaoui et Zohra Driss (Utica), rencontrer plus de deux cents de leurs homologues français mobilisés par Pierre Gattaz et Eric Hayat. Rendez-vous classique de prime abord, avec du déjà-vu, mais le punch qu’y mettront les intervenants, les propos sincères tenus par Mehdi Jomaa et les pertinentes questions posées par la salle y ont conféré un cachet approprié.
Faire du numérique un enjeu stratégique pour la Tunisie, modernisation de l’administration et institution de l’e-gov, capitaliser sur l’été 2014 pour le tourisme, réorganiser les filières agricole et agroalimentaire, développer l’actionnariat des salariés dans les entreprises publiques, recadrer la politique énergétique, diversifier les sources, et assouplir les différentes formalités : les questions ont été directes. En ancien chef d’entreprise, ayant déjà implanté une filiale en Tunisie (à Sousse), Mehdi Jomaa saura trouver les mots justes pour répondre à ses anciens confrères chefs d’entreprise, conscient de leurs attentes, et en chef de gouvernement soucieux de soutenir le partenariat tuniso-français.
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Les attentes des investisseurs pacifiques sont claires, car ils ne peuvent prospérer que dans des situations sécuritaires, fiscales et sociales rassurantes. Leurs demandes ainsi que les attentes des Tunisiens sont à coordonner en fonction du facteur temps et des mentalités courantes des Tunisiens. En effet si l'urgence pour l'instant concerne l'approvisionnement des resserves nationales en devises par le biais du tourisme et de l'exportation des biens et services, l'introduction de l''actionnariat des salariés est une idée à creuser auprès des Tunisiens et demande plus de temps. En effet, le travailleur par ses mains ou par son intellect (ou les deux à la fois) est à la base de la richesse matérielle. Le capital travail mérite bien une meilleure place en Tunisie à coté du capital financier. Ainsi, une meilleure répartition des fruits du travail de l'intelligence humaine à coté des capitaux financiers donneront de meilleurs résultats sans slogans politique. De ce fait, la frustration ( à la base de la corruption)d''insécurité chez les uns ou chez les autres sera réduite à partir de la mise en oeuvre d'un consensus réfléchi et basé sur la protection des dus de chacun. Pour revenir aux investisseurs non pacifiques, ceux sont ceux qui travaillent pour le marketing des guerres et des conflits entre les peuples pour vendre des armes et des engins de la mort. Le raisonnement s'inverse dans ce sens et la concentration doit s'orienter vers la recherche puis la condamnation des corrompus qui veulent diviser notre société et l'affaiblir pour faciliter l'accès aux intelligents et habiles prédateurs.L'avenir de nos générations futures sera hypothéqué si aucune amélioration dans nos rapports entre nous ne se fait. Une nouvelle mentalité sera construite en faveur de l'amour du travail et sur un partage plus équitable basé sur l'utilité de nos actions en faveur de notre pays. Les fruits de notre travail sera ensuite transmis aux futures génération sans distinction ni exclusion d'aucun groupe social
remarque,mr mehdi jomaa dans ses discours place tres souvent quelques frases en francais il ignore que la majorité du peuple tunisien ne comprenent pas meme l arabe literaire,s il veux etre compris par le peuple il a meilleure temps de parler au gents par la langue q uil comprennent,comme bourguiba par exemple,ya pas de honte a ca,