Entre Nidaa Tounès et El Massar, la rupture?
Dans une interview au journal El Maghreb, le porte-parole d’El Massar, Samir Taïeb se livre comme il ne l’a jamais fait, adoptant un ton offensif et parfois agressif qui cadre mal avec le personnage d’habitude d’une grande urbanité même avec ses adversaires. C’est d’autant plus étonnant que sa cible n’est autre que «si Béji», qu’il a, jusque-là, ménagé, même quand il a traité El Massar de «demi parti».
Samir Taïeb est en désaccord total avec son ex allié : d'abord, l’ordre de priorité des élections. BCE propose de commencer par les élections présidentielles, lui, par les élections législatives, position qu’il qualifie de «claire et logique», au contraire de celle de Caïd Essebsi qu'il juge «étriquée, partisane et sans rapport avec les réalités du pays», englobant dans la même réprobation le Front populaire et son porte-parole, Hamma Hammami coupables d'avoir eux aussui donné le primat aux présidentielles. Il n’écarte pas la possibilité de se présenter aux élections présidentielles «El Massar pense aux élections présidentielles, Samir Taïeb pense aussi aux élections présidentielles et qui dit El Massar, dit Samir Taïeb, ma réponse est claire». Quant à l’Union pour la Tunisie, «elle est morte de sa belle mort», reconnait-il. Appuie-t-il un courant de Nidaa ? Il le nie catégoriquement, mais avoue plus loin «qu'il est tout à fait normal que je me range du côté de ceux avec qui nous partageons les mêmes valeurs, aux dépens de ceux qui sont favorables à une alliance avec Ennahdha», allusion à la crise qui secoue Nidaa. Enfonçant le clou, il n'écarte pas la possibilité d'une rupture avec Nidaa, si le point de vue de ce camp prévaut.
Ce que Samir Taïeb reproche au fond à Caïd Essebsi, c'est de n'avoir pas respecté l'engagement mentionné dans le document fondateur de l'UPT de créer une alliance politique et électorale avec ses partenaires. Quand on sait qu'El Massar est crédité de moins de 1% des intentions de vote, on peut comprendre l'attachement de Taïeb au respect de cette clause
Alors qu'il avait annoncé au début de son interview «la mort de l'UPT», il affirme son attachement à ce front «même si Nidaa Tounès décide d'en sortir». Il évoque même la possibilité de son élargissement, plusieurs partis ayant, selon lui, manifesté l'intention d'y adhérer.
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Je ne sais dans quel contexte précis,est parti cette idée d'Union Pour la Tunisie et je finis par croire que BCE a commis une grave erreur en etant l'un des instigateurs de cette Alliance..Nida Tounes aurait été plus indépendant dans sa conduite de ses affaires sans cette "blague" qui ne fait plus rire personne..hier c'était Nejib Chebbi,aujourdhui c'est Samir Taieb qui menacent..il etait clair que cette alliance était contre nature,aucune de ses composantes ne partage les mêmes valeurs que Nida Tounes..sitôt l'article 167 mis au rebus,que tout ce beau monde a crié ouvertement son mépris sinon sa haine pour les Destouriens..BCE qui se voulait rassembleur aurait du se concentré aux problémes de son Parti qui n'en manque pas,El Masser qui est un Parti de Gauche a tout intêret,de foutre la pagaille au Nida,ce qui m'améne á penser que seules des Élections démocratiques pourraient faire sortir de sa crise et l'immuniser contre des intentions,le moins qu'on puisse dire trés malveillantes de Samir Taieb et consorts.....
Je ne comprends pas pourquoi il personnifie ses attaques contre El Beji. Que veut-il par cela.
Voici venu le temps des girouettes ! Passeront-elles l'été qui s'annonce chaud ?
Le vieux renard est en train de passer un joli sapin à ces jeunes "révolutionnaires" (Taïeb, Hammami et le reste). On va bien rigoler.
ET VOILA QUE CELA LES REPREND ! Décidément, l'opposition est victime de l'ego de ses chefs !!
cette agression politique annonce l'éventuelle alliance "L'initiative - Massar" afin de contrer Nidaa Touness et l'obliger à composer avec les autres partis professant la même doctrine politique ou presque...
