La rupture entre Nidaa Tounès et ses partenaires de l'UPT se précise
Pour la première fois depuis la création de l’Union Pour la Tunisie, Nidaa Tounès n’a pas assisté jeudi à la réunion des secrétaires généraux de ce front cofondé, il y a deux ans par trois partis, Nidaa Tounès qui en avait pris l’initiative, Al Massar et Al Joumhoury. En avait-il été avisé ? Dans un entrefilet, le quotidien El Maghreb fait état dans son édition de ce jeudi de la décision d’El Massar, du parti national du travail et du parti socialiste de ne pas inviter Nidaa à leur réunion. C'est un véritable «casus belli» si cette thèse se confirme, car Nidaa n'accepterait pas sans doute ce camouflet sans réagir
Dans une déclaration à Assabah News, Abderrazak Hammami, secrétaire général du parti national du trazvail a indiqué que cette réunion a permis de faire le point de la situation à l’UPT après « la dérobade de Nidaa Tounès à ses engagements et d’examiner les moyens de réactiver l’union » et a écarté toute possibilité de listes communes avec Nidaa Tounès aux élections présidentielles et législatives. Ainsi se précise les contours de l'initiative que le nouveau secrétaire général d'El Massar, Samir Taieb a développée il y a quelques jours lors du congrès de ce parti : se présenter aux élections souis l'étiquette Union Pour la Tunisie, sans Nidaa Tounès évidemment , mais en s'ouvrant à d'autres formations du centre-gauche, comme la parti de Touhami Abdouli, transfuge d'Ettakattol qui avait déjà fait acte de candidature à l'UPT avant la crise.
Ainsi, la rupture entre Nidaa et ses anciens partenaires de l'UPT semble inévitable, d'autant plus que Samir Taïeb a multiplié les provocations envers son allié, allant jusqu'à affirmer qu'il existe un puissant courant au sein de Nidaa qui est favorable aux listes communes, propos qui ont été interprétés par Lazhar Akremi comme une immixtion dans les affaires intérieures de son parti.
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Pour qui sonne le glas? Pour la démocratie en Tunisie. L'éparpillement des partis d'opposition nous rappelle l'hécatombe du 23 octobre 2011.
L'UPT était un outil dont le seul but était de s'opposer à Ennahda et donc au gouvernement du jour afin de l'affaiblir pour ne pas dire le saboter. Les raisons de cette union (contre nature) étaient donc purement politiciennes et l'union momentanée. Taïeb, Hammami et Co. ainsi que BCE devaient sûrement le savoir. L'objectif ayant été atteint (ou du moins c'est ce que ces protagonistes pensaient ou croyaient), il n'y a donc plus aucune raison de continuer la mascarade de ce "front". Les chefs du Joumhouri eux l'avaient déjà bien compris et s'étaient retirés de cette farce. Taïeb et Hammami et Co. en seront les dindons. Nida de son côté a d'autres chats à fouetter, la plupart desquels se trouvant à l'intérieur même de ce parti. Pendant combien de temps BCE sera-t-il capable de maintenir la cohésion de ce parti hétéroclite jusqu'aux élections? L'avenir nous le dira bientôt. Entre-temps Ennahda continue sa marche sans se soucier des mesquineries des "autres". Les "autres" n'ont pas appris les leçons de la défaite du 23 octobre parce qu'ils n'ont aucune vision à offrir.
"..propos qui ont été interprétés par Lazhar Akremi comme une immixtion dans les affaires intérieures de son parti." CA EXPLIQUE UN PEU LA MENTALITE ET LE RYTHME DE CES PARTIS , A CHACUN SON CALCUL ET A CHACUN SON PLAN INTERNE , EN FAITE IL S'AGIT DE LA TUNISIE ET D'UN INTERET COMMUN ET NON D'AFFAIRE INTERNE ET LA TRANSPARENCE C'EST LA DEVISE DU MOMENT... MALGRES QUE J'APPRECIE Mr AKREMI MAIS JE TROUVE SES PROPOS UN PEU DECEVANT
J'ai entendu dire que les politiciens marchent sur les cadavres de leurs proches pour monter d'un cran. La course vers le pouvoir par l'utilisation de ma naïveté en tant simple citoyen a commencé. Les politiciens cherchent actuellement à ramasser le maximum de voix pour s’accaparer du pouvoir puis… ? je dois m’attendre à ce les uns démolissent les bonnes images des autres par tous les moyens médiatiques souvent achetés. Notre pays a besoin d’un futur gouvernement de compétences, loyales au service de tous les Tunisiens dont l’objectif principal est de bien gérer nos biens et services. Notre énergie est en nous et non dans les richesses souterraines. Elle est la multiplication de nos puissances intellectuelles individuelles par le temps que nous mettons au travail productif. Ainsi, chers candidats propres et non corrompus, vous avez d’une part à bien restaurer nos puissances par des formations continues et des recyclages de haut niveau dans tous les secteurs et de bien gérer nos temps au travail productif en pensant à la recharge de nos énergies par une bonne exploitation de notre temps de repos. Les médias peuvent contribuer au développement de notre pays par l’accumulation des énergies vers le développement et la prospérité collective et non par la fragmentation de société et la provocation d’opposition d’un groupe contre un autre. Nous ne sommes qu’un petit pays de 11 millions d’âmes qui luttent pour trouver sa place dans une planète de 7.000 millions d’individus. SVP,Politiciens et Médias, prenez soins de nous et surtout ne gaspillez pas nos ressources humaines en opposant les énergies des uns contre celles des autres. Le temps est très cher pour chacun d'entre nous et son cumul pèse lourd dans un sens ou dans un autre pour ou contre Notre Chérie Tunisie.
C'est ce qu'il ne faut pas faire. Nidaa n'aurait pas du faire cavalier seul.C'est une rupture avec ses engagements antérieurs.A trop croire aux sondages,Nidda risque d’être déçu.A el Massar, je dis que c'est lui qui a commencé en votant pour des élections parlementaires devant précéder la présidentielle.A ces deux tendances de faire chacune marche arrière et de recolmater l'UPT car l'avenir de notre projet de société en dépend.L'électeur vous avertit.
