Le psychiatre dans la cité : entre impuissance et espoir !!!!!!!
‘’Le matin: j’ai du mal, pourquoi je vais me réveiller pourquoi je vais sortir du lit".
‘’Chaque jour encore de nombreux conflits’’ ceux sont les paroles que tout psychiatre entend au moins trois fois par jour.
Oui, le Tunisien se sent épuisé a peur d’affronter son quotidien, n’a plu beaucoup d’espoir dans la politique ni dans nos politiciens.
Nous sommes dans une période où les enfants sont à la maison, où le Tunisien dans la plupart des cas n’a pas les moyens d’offrir des vacances à sa famille.
Le psychiatre n’a souvent pas d’outils pour améliorer un quotidien devenu difficile. Un travail difficile à effectuer vu la mauvaise humeur de chacun et tout cela engendre des conflits intrafamiliaux qui s’amplifient vu les difficultés socio-économiques.
Au niveau du travail, à chaque fois qu’il y a conflit, le fonctionnaire, l’employé menace de prendre un congé psychiatrique.
De l’autre côté, le psychiatre quant il s’entretien avec le «patient», trouve en général une série de symptômes qui ne relève pas de la psychologie mais plutôt de nos nouveaux référents sociaux et de l’obligation de s’y adapter et surtout de la cherté de la vie et des multiples prêts faits par le tunisien qui n arrive plus à joindre les deux bouts.
Oui la santé mentale est un état de bien-être psychique et mental .Comment faire?
Donc, d’un côté on a tendance à tout psychiatriser et on demande des solutions aux psychiatres et d’un autre côté, on veut tout, et maintenant et en plus le psychiatre devient coupable de la crise économique.
Que peut-on faire face à des impasses à ses difficultés.
Avec le temps, on s’aperçoit que l’on est souvent impuissant face à la souffrance. On ne peut obliger une femme à re-aimer son mari et vice versa.
Comme on n’a aucun remède pour rendre une personne plus investie dans son travail et accepter d’être «humilie» ou «dévalorise» .
Cette crise sociale que nous traversons depuis plus de 3 ans est grave. Sur quoi allons nous aboutir, sur quelle idéologie allons nous atterrir.
Comment faire pour que le Tunisien se «ré intésse» à la chose publique?
Comment faire pour que le Tunisien puisse prendre son destin en main et qu il puisse croire qu il peut être acteur de son avenir et non spectateur?
Les feuilletons du mois de Ramadan, nous montrent un monde tunisien où la fortune est exhibée, la perversion est glorifiée et où le bonheur n’existe pas encore moins la bonté qui est associée à la naïveté et bêtises.
Certes, ils abordent des problèmes réels. Pourquoi une veuve n’aurait pas droit à une seconde vie?
Pourquoi le malheur s’abat sur une famille et ne la lâche pas.
MAKTOUB est très réaliste mais il ne faut pas exacerber la haine entre gens aisés et gens pauvres.
Il attise le feu qui est alimenté par le quotidien et démontre même que tout les riches sont ‘’pourris’’.
Dans la rue, on se rend compte de cette scission ce clivage qui règne entre nous.
On ose plus se promener, on est tout le temps sur le QUI-VIVE inquiet.
Sommes-nous devenus paranoïaques, car méfiants par rapport à tout.
En ce début de mois de Ramadan, mois de paix, d ’amour, de générosité en théorie sommes-nous capables d’être sereins . L’année dernière, nous avons eu «Bardo» comme exutoire, aujourd’hui, on sent une démobilisation, un pessimisme nous prend avec surtout une incertitude par rapport à notre avenir. Tout n’est pas noir ou blanc, peut-être si les extrêmes acceptaient de vivre ensemble et de s’écouter sans se disputer ce serait mieux . Se baigner à la mer en maillot à côté d’un salifiste qui oserait. Mais il le faut bien.
Et la femme doit se battre pour ne pas perdre ses acquis trop contestés aujourd’hui. Il faut vraiment croire, il faut avancer, il faut se battre pour son pays . Oui, le psychiatre est là pour écouter la souffrance mais ne nous demandez pas de trouver des solutions miracles ni «d’écarter» des personnes pour causes psychiatriques. On ne peut ni prédire l’avenir, ni changer les structures et les comportements .On peut juste essayer de faire comprendre au patient les causes de ses souffrances pour qu il puisse mieux les gérer.
Rym Ghachem Attia
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Le fond de la chronique est intéressant. Hélas, celle-ci est tellement mal écrite que je n'ai pu achever de la lire. Votre chronique fait suite à de nombruses autres déja parues (et mieux rédigées)qui dressaient un état des lieux alarmant de la santé mentale des Tunisiens post-révolution. Un petit effort de rédaction et vos propos en seront d'autant plus intéressants. A vous lire.
Merci Docteur. Si peu de psy veulent bien s'exprimer alors que leur diagnostic de la société est plus que nécessaire pour que chacun sache qu'il n'est pas seul dans sa souffrance. J’irai plus loin, il serait utile d'instaurer des ateliers de dialogue puisque ni justice transitionnelle ni réconciliation nationale ne semblent être une priorité pour quiconque.
C´est un constat triste et amer que vous presentez, la Révolution est elle meme née dans le tragique, ne serait-ce que l´immolation par le feu de Bouazizi(a.i.). Il ne reste qu´a faire le reste du travail, en commencant par l´entrée dans la démocratie une fois pour toute; mais ce n´est pas facile car le changement n´est pas naturel, il est meme contre-nature, ca demande de la reflexion de la perseverence et de la perspicacité et quoi encore. le people est celui que vous voyez tous les jours et pas d´autre. Mais la paix en tout c´est de faire quelque chose et ne pas rester inactif; du travail utile et de la peine. Rappelez-vous ce que "CHURCHILL" a dit aux britanniques au début de la guerre, " de la sueur, des larmes et du sang", heureusement on a pa besoin de verser du sang pour la Tunisie. C´est peut être trop cher le prix de la liberté. Mais il le faut.
Ce qu'il faut retenir de la coupe du monde au Brésil En foot : c'est que pour gagner le titre suprême il faut un collectif avec 11 joueurs pas seulement une star a la Messi. Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi Messi a reçu le ballon d'or du mondial a la place de Rodriguez, Robben ou Muller? Bravo à la Mannschaft c'est beau c'est logique et je suis heureux pour vous tous et votre entraîneur qui pourtant ne se fait pas trop remarquer par des gestes et discours inappropriés. Pour info : Löwe veut dire lion. En civisme Les consignes de Löw l’entraineur (Löwe veut dire en allemand: lion) pendant la mi-temps alors que l’Allemagne menait au score par 5 à zéro : 1-arrêtez de marquer des buts pour ne pas humilier davantage l’adversaire qui est le Brésil. 2- de Rester humble : ne pas provoquer l’adversaire, à la fin du match on n’a vu qu’une célébration de gagnant, très réservée même si elle est méritée, et après avoir apaisé les joueurs du Brésil. Quelle leçon de savoir vivre et de modestie 3- aussi les Brésiliens étaient à la hauteur, n’ont pas cassé les tribunes, n’ont pas lynché l’entraineur ni les joueurs, au contraire, au micro baladeur d’un journaliste d’une chaîne allemande, les jeunes brésiliens ont répondu : nous aurons une occasion en 2018. Belle leçon comment positiver une défaite. 4- malgré l’image des drogues que les chaines du monde faisaient écho, on a pu voir dans les stades, sur les plages et dans les rues une joie de vivre des brésiliens. 5- seulement un point noir : des enfants qui pleurent pour un jeu de ballon, 6- sans oublier les japonais qui nettoyaient leurs places dans les tribunes malgré la défaite de leur équipe. Tunisiens, Cessez de parler de patriotisme jusqu'à ce que vous replantez vos forets brûlés par des criminels et de manifester pour nettoyer vos rues des poubelles, car j’ai vu des pays musulmans sans nettoyeurs car aucun citoyen ne jette ses déchets dans les rues