Abderrahim Zouari ou Mondher Zenaidi, candidat des Destouriens à la Présidence
«Le Mouvement Destourien présentera son candidat aux prochaines élections présidentielles et choisira entre Abderrahim Zouari et Mondher Zenaidi pour y aller ». C’est ce qu’a annoncé le chef du parti, Hamed Karoui, ancien Premier ministre, mercredi sur Mosaïque Fm. « Nous poursuivrons les débats internes à ce sujet et nous ne tarderons pas à annoncer notre décision », a-t-il ajouté, soulignant que les délais butoirs sont encore loin.
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C'est un homme qui n 'a pu assister aux obsèques de son père le voila propulsé candidat à la présidence de la Repuplique;en politique la roche tarpeeienne n 'est jamais loin du capitole.L 'homme remplit les conditions ;il est moins arrogant que ZOUARI.ZENAIDI aura t il l 'aval d'ENNAHDA .peu probable;de Nida Tounes?pourquoi pas ?sa famille maternelle fait partie du gratin beldi;Il est efficace ;connait les arcannes du pouvoir;un homme estimable;Ennabli aurait plus de chance;il est economiste;issu d 'un milieu rural;il ferait un President ideal
Il est temps que la Tunisie retrouve ses compétences. Ce n'est pas à confondre avec la nostalgie de l'ancien régime. C'est plutôt regarder vers le futur et un avenir meilleur pour les nouvelles générations. C'est d'un homme de l'intelligence, la disponibilité, la réactivité et l'expérience comme celles de Mondher Znaïdi que la Tunisie a aujourd'hui besoin. Et non de ces apprentis sorciers qui qui veulent aiguiser leurs "talents" -si jamais ils en ont!- sur le dos du peuple tunisien. L'espoir c'est que les partis démocrates s'unissent autour de cette candidature (si elle est acceptée par si Mndher)et mettent leur ego en berne, le temps que notre pays sorte de ce tunnel où la troïka et sa minable ANC l'ont engouffré.Gouverner n'est pas une affaire d'amateurs, les politiciens honnêtes qui ont émergé avec la révolution doivent savoir qu'ils ont besoin d'apprendre de l'expérience des autres et ne pas céder au manichéisme primaire et la rancoeur des arrivistes qui souhaitent tout balayer sur leur passage et réinventer la roue!
Avant de comparer les compétences techniques des uns et des autres- qui , au reste, peuvent être avérées et incontestables - il ne faut pas occulter une donnée fondamentale si on veut bien se rappeler encore des causes profondes de notre 14 janvier 2011!!en effet,quand on a été aux commandes -et aux premiers rangs!- , sous l'ancien régime,cautionnant , à divers titres, ses dérives et assumant ,de ce fait,la responsabilité morale et politique de son "bilan", et, si on a encore un sens de la dignité et quelque respect pour le peuple tunisien et ses martyrs , l'on devrait, avant tout,lui faire amende honorable ,et,reconnaître sa part de responsabilité dans ce bilan catastrophique (en termes de réalisations démocratiques). .Hélas!!certains ténors de l'ancienne dictature n'ont pas, pour cela, les ressources morales requises, et ,ignorent totalement la signification des mots <<DIGNITÉ>> et <<honnêteté >> ; ils excellent , par contre,dans l'exploitation cynique des ratés de la Transition- imputables principalement à la ''troïka''- en se présentant, sans vergogne et dans une insolence agressive,comme des démocrates investis d'une mission historique de "sauver" le pays , comme si l'avenir de la Tunisie reste suspendu à leur retour et comme si les deux décennies allègrement passées à soutenir Ben Ali ne suffisent pas à démontrer leur mensonge éhonté.Et plus la distance ''temporelle'' avec le 14 janvier 2011 s'accroît , et plus ils sont à l'aise ,éprouvant un confort politique qui se développe,de jour en jour, à la faveur d'une prétendue ''conciliation nationale'' et d'un''TAWAFOUK''construit dans l'hypocrisie et facilité par un contexte géopolitique explosif et une montée dangereuse du terrorisme. Certes,La Tunisie ne doit rejeter aucun de ses enfants .Certes,nous sommes tous des citoyens juridiquement égaux : ceux qui ont soutenu la dictature et ceux qui lui ont résisté; mais!mais! il n'y a pas d'égalité devant l'histoire;tous les tunisiens n'ont pas eu le même comportement avec Ben Ali;On ne saurait falsifier l'histoire.Personne ne peut tromper personne.Reconnaître et assumer ses actes passés est une preuve de courage et de dignité.Continuer à les occulter en croyant pouvoir tromper le peuple est une preuve de lâcheté et une marque d'indignité.Une précision pour terminer :avoir été innocenté par la justice sur des dossiers de nature financière et économique n'exonère nullement de cette responsabilité qui est essentiellement morale et politique.Celle-ci reste entière parce qu'elle n'a ni un caractère pénal ni civil, ni financier.Arrêtez , s'il vous plaît , de nous sortir, en permanence, cet argument tiré des jugements d'acquittement prononcés en faveur de certains anciens hauts responsables. Ces jugements -rappelons-le encore une fois - se situent sur un registre différent.Continuer à nous l'invoquer , c'est rester encore dans une confusion de genres délibérément entretenue pour effacer l'essentiel.
Ce débat me rappelle le Discours de Bourguiba après la faillite du régime des Coopératives dans lequel il a mis en avant un CONCEPT nouveau dans notre Langage à savoir : "LE COMPLEXE DE CULPABILITÉ". Bien entendu, Bourguiba visait les Hauts Cadres du pays qui ont assumé des responsabilités dans la mise en place du Régime des Coopératives et qui se sentaient un peu coupables. Alors Bourguiba il voulait les AFFRANCHIR de ce sentiment de se sentir coupable alors que la plupart ne faisaient qu'appliquer la politique arrêtée par les Instances Supérieures du Pays. J'estime que nous vivons la même situation au jour d'aujourd'hui. Là où je suis d'accord avec le Doyen Si Mohamed Salah Ben Aissa,la question n'est pas en rapport, tout simplement, avec la gestion des personnes considérées mais avec le DEGRÉ DE RESPONSABILITÉ dans la faillite du Régime sous Ben Ali. N'oublions pas celles et ceux qui ont contribué au pourrissement du Régime et de Ben Ali, rien que pour tirer meilleur profit du système. Bien entendu on a procédé à la dissolution juridique de R.C.D., mais on peut aisément consulter les archives et connaitre les positions respectives de celles et ceux qui faisaient partie aussi bien du Comité Central que du Bureau Politique pour mettre le doigt sur les personnes qui s'ingéniaient non pas à soutenir Ben Ali mais à l'encourager dans le sens de la Corruption Totale & Absolue. L’essentiel, c'est qu'ils profitent au maximum du Régime. Ce n'est pas une tâche difficile. Faute d'archives, pas mal de gens, parmi les Cadres de la Nation sont disposés à faire part de leur témoignage pour des Dossiers Accablants qui n'ont rien à voir avec les Dossiers examinés par notre Justice. Faudrait-il souligner que Ben Ali n'acceptait de garder dans son proche entourage que celles et ceux qui se prêtent à son jeu en contrepartie des avantages consentis à savoir : une Promotion Administrative faisant d'un Directeur un Secrétaire d'Etat, un Ministre ou un Ambassadeur + un P.D.G. d'une Banque Nationale bénéficiant des Avantages d'un Secrétaire d'Etat ou de Ministre + un Ancien Premier Ministre qui bénéficie d'une RETRAITE de Premier Ministre alors qu'il a occupé le poste de Premier Ministre même pas une année alors que les textes légaux appropriés parlent de DEUX ANS ACCOMPLIS, sans oublier la distribution de terrains à usage de construction pour un prix symbolique. Voici, à mon humble avis, les dossiers qui mériteraient d'être ouverts pour déclarer l'innocence d'un Haut Cadre ayant assumé de Hautes Responsabilités et au vu de son dossier on peut lui refuser ou lui accorder une CERTAINE VIRGINITÉ POLITIQUE pour assumer une autre Mission de Gestion des Affaires de l'Etat.