Le coup d'Etat médical de Ben Ali : Bourguiba était-il malade ?
La rentrée des études historiques contemporaines sera chaude à la Fondation Temimi. Un thème accrocheur pour la première session, le samedi 6 septembre 2014 : Bourguiba était-il malade au point de se trouver dans l’incapacité d’exercer ses pouvoirs de président de la République. Le retour sur le coup d’Etat médical exécuté par Ben Ali le 7 novembre 1987 et le témoignage de médecins concernés sont déterminants pour lever le voile sur cet épisode important de l’histoire récente de la Tunisie. Sous le titre de « Réalité et récit des informations controversées », le Pr Abdeljélil Temimi recevra le Dr. Ezzeddine Gueddiche, l’un de médecins qui ont signé le fameux certificat médical historique au matin du 7 Novembre 1987. Il ouvre à cette occasion en table-ronde, un large débat contradictoire sur le dossier médical de Bourguiba.
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"En me référant au témoignage du Dr. Ezzeddine Gueddiche, qu’il m’a remis pour lecture, souligne Temimi, je peux dire, en tant qu’historien, qu’il constitue, en le comparant aux autres témoignages publiés jusqu’aujourd’hui, un témoignage équilibré, transparent et fidèle à la réalité historique sur la longue maladie de Bourguiba depuis 1969".Par cette déclaration et sans attendre plus ,monsieur Temimi vous ne semblez aucunement objectif et fidèle à votre fonction d'historien.Nous n'attendons pas grand chose de l'histoire contemporaine. Laissons les choses se décanter.Pour moi le témoignage du Professeur Amor Chedli qui aurait du être invité est capital.c'est lui qui a été au chevet de Bourguiba pratiquement tous les soirs!je ne crois que lui.
Pr Temimi devrait permettre la transmission télévisuelle de ces débats fort intéressants
Une bonne partie de la population tunisienne savait bien qu'à la fin des années 1960 et au courant des années 1970, Bourguiba ne jouissait pas de sa pleine capacité physique, sinon mentale.Il aurait dû quitter le pouvoir quand il était au sommet de sa forme. Mais comme tous les dictateurs, il pensait qu'après lui, il y aura le déluge. Que Dieu lui pardonne.