Mustapha Kamel Nabli : «La force montante d'un indépendant »
Sens de la responsabilité, engagement et détermination : trois mots clefs qui marquent la candidature de Mustapha Kamel Nabli, en indépendant, aux élections présidentielles, officiellement déposée mercredi auprès de l’ISIE. A l’appui, plus de 40 000 parrainages et surtout un certificat médical… Pour l’ancien gouverneur de la Banque centrale de Tunisie et directeur à la Banque mondiale, le sens de la responsabilité c’est ce qui le pousse à se lancer « à la rescousse d’un Etat confronté à la déliquescence et au terrorisme ». L’engagement, c’est celui « d’un patriote sincère qui ne se soustraire à un élan profond émanant des Tunisiens ». La détermination, c’est cette force de caractère qui a toujours été la sienne.
Restaurer « l’autorité de la Présidence de la République qui a perdu de son aura et de son statut » et la placer au-dessus des tiraillements, concevoir une stratégie, intégrer pour vaincre le terrorisme et éradiquer ses racines et refonder les institutions de l’Etat : telles sont ses priorités. Mustapha Kamel Nabli affirme que son indépendance vis-à-vis de tous les partis politiques, une indépendance qui a été la sienne tout au long de chacune des étapes de son parcours, l’affranchit de tout obstacle et l’autorise pleinement à rassembler les Tunisiens sur la base de la constitution et de l’intérêt supérieur de la nation. Il tend ainsi « la main à tous les dirigeants et partisans des partis du centre, la société civile et tous les Tunisiens » pour s’unir ensemble et réaliser ce grand objectif.
L’essentiel pour Nabli est « préserver le modèle sociétal tunisien contre toute menace, un modèle qui constitue une source de fierté dans les mondes arabe et musulman et qui fait de l’éducation et du savoir le fondement du progrès». « Je veillerai, déclare-t-il, à consolider ses bases en associant les réformateurs, les intellectuels, les créatifs et les oulémas, ainsi que toutes les acteurs sociaux à la victoire de la Tunisie dans sa bataille contre le terrorisme et la culture de l’extrémise, pour l’emporter dans la propagation de l’esprit de citoyenneté, de démocratie et du vivre-ensemble ».
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