Ghannouchi : Ceux qui refusent le consensus visent la fracture de la Tunisie

Rached Ghannouchi a réitéré avec plus de conviction et d’instance son appel à la classe  politique tunisienne pour faire prévaloir l’esprit de consensus et préserver la société de toute fracture. Clôturant mardi le meeting organisé par son mouvement, Ennahadha, pour présenter son programme électoral, il affirmé que la constitution a tranché les débats sur les grandes questions qui étaient en controverses et sceller un accord historique qui ferme la porte à toute discorde.

Ghannouchi a mis en garde contre les tentatives de division de la société tunisienne entre démocrate et non démocrate, musulmans et non musulman, radical et moderniste, et autres. « C’est la un faux débat, affirme-t-il. Ceux qui refusent la concorde sont ceux qui craignent de ne pas pouvoir des solutions appropriées aux grands problèmes de la Tunisie. Ennahdha n’est pas le seul parti  qui appelle à la concorde, mais celui qui le porte le plus. Nous avons été contre l’exclusion et pour le rassemblement de tous les Tunisiens. Nous ne cessons d’œuvrer pour l’union nationale et insistons à faire de la concertation et de la concorde la pierre angulaire de nos relations avec les autres partenaires. »

Au passage, Rached Ghannouchi saluera les deux précédents gouvernements dirigés par Ennahdha, puis étendra son hommage à « tous les gouvernements depuis la révolution » dans un cli d’œil direct à Béji Caïd Essebsi et Mehdi Jomaa. Plus encore, il rappellera, pour ce qui des gouvernements issus de l’indépendance, qu'Ennahdha était contre les régimes oppresseurs et non l’État et profitera de l’occasion pour mettre en exergue la solidité de l’État Tunisien.

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