Caïd Essebsi se dit victime d'une cabale
Béji Caïd Essebsi s'estime victime d’une cabale dont «des lobbies d’hommes d’affaires tirent les ficelles au profit d’un candidat à la présidentielle». Invité de l'émission de Mosaïque, Midi Show, Il s’est plaint d’être devenu «l’homme à abattre», parce qu’il est en tête des sondages.
Il a également réitéré son opposition à la proposition d’Ennahdha sur le président consensuel, la considérant comme une tentative de contourner le suffrage universel, ajoutant que cette proposition entre dans le cadre des tentatives de banalisation de cette élection. Revenant sur sa rencontre avec Rached Ghannouchi, le 15 aout 2013, il a démenti les propos de Slim Riahi selon lesquels il aurait joué le rôle de médiateur : «Cette rencontre, j’en suis le seul instigateur», a-t-il affirmé. Quant à la réunion elle-même, il a souligné «qu’elle n’avait donné lieu à aucune transaction, mais elle m’avait permis de convaincre le président d’Ennahdha de prendre part au Dialogue national auquel il était opposé auparavant». Il a rejeté toute alliance avec Ennahdha après les élections : «Si nous arrivons les premiers, nous nous allierons avec les partis qui nous sont proches et qui défendent le même projet de société. Mais, si nous arrivons les derniers, nous aviserons».
- Ecrire un commentaire
- Commenter
La constitution est un consensus entre démocrates rejetant tout mouvement politique, religieux, parareligieux ou para politique antidémocrate. Ce consensus montre que la grande majorité des Tunisiens sont des musulmans, mais jamais des islamistes ayant le but de changer la société tunisienne en société des islamistes. Alors le prochain président rassembleur ne peut être que le président des musulmans progressistes, dont Ennahdha devrait faire partie, mais jamais celui des islamistes progressistes. PS : C´est difficile de mener les deux combats électoraux avec les mêmes personnalités.
BCE est en train de commettre une erreur pour deux raisons:1. Il pense qu'il sera capable de contrôler les (petits) partis qui lui sont proches et d'imposer son diktat (les vieux réflexes ne disparaitront pas). Il les menacera peut-être de s'allier à Ennahda. Cela mènera à des luttes intestines et à une fragmentation et donc à une instabilité, ce qui pourrait le laisser seul au pouvoir, s'il gagne bien ententdu (ce qui loin d'être acquis) et il ne voudra pas être tout seul. Pas durant cette période de l'Histoire du pays. 2. La deuxième raison est qu'en dénigrant Ennahda, il perdra un allié potentiel de taille qui sera capable de le soutenir durant une période où le pays aura un grand besoin de stabilité. BCE pense mener la barque tout seul comme les dirigeants du vieux régime. Et là, il fait une deuxième erreur. Il devra comprendre que les temps ont changé. C'est quand même intéressant de voir Ennahda appeler à un gouvernement d'unité nationale incluant les grands partis. La voix de la raison ne vient ni du côté des gens d'hier (BCE & Co.), ni de celui des "démocrates". Finalement, étant donné son âge, que Dieu lui accorde longue vie, si quelque chose devait lui arriver, Nida s'écroulerait comme un château de cartes vu qu'il est la colle qui le tient ensemble. Le résultat ne sera pas joli. S'il devait gagner espèrons qu'il ferait preuve de pragmatisme. Ce dont il est certainement capable.
Nous avons besoin d'un président qui rend à la Tunisie, sa dignité, sa grandeur etsa place dans le monde et vous êtes capable monsieur Kaied ESSEBSI
en ecoutant beji caid essebsi, tu sens qu'il est sincere etqu'il parle avec une logique et il est consequent avec lui meme. Contrairement aux autres. il n'y a pas de demagogie. il n'y a pas de promesses insenses ou futiles comme celle d'accorder un transport public gratuity pour les plus de 65 ans alors que la plupart de ces gens ne peuvent prendre le transport public en raiso de leur etat de sante' et l'entassement des passagers dans des voitures qui manquent de tous. Un autre candidat qu'il ne faut pas regarder son passe et regarder seulement l'avenir comme si il vient de naitre.
