Port d'Enfidha : quelles sont les chances de SNC-Lavalin, pour remporter le marché de la construction

Dernière ligne droite pour l’attribution de la concession du port en eaux profondes d’Enfidha. Le dossier est en phase finale de choix de l’opérateur qui en assurera la construction et la gestion. Le projet, d’un coût estimé à 1,4 milliard d’euros, a pour vocation de devenir à terme, un axe économique régional, pour le transit du trafic conteneurisé en méditerranée centrale. Ce projet englobera également une zone d’activité logistique et économique de 2000 hectares.

D’après notre confrère québécois "Inititiave Economique", « le groupe canadien SNC-Lavalin est en lice avec le groupe koweïtien «Al Mal Investissement », qui s’est associé à un partenaire coréen pour les travaux de construction du port. Les discussions entre le Gouvernement tunisien et cet opérateur koweïtien achopperaient sur certaines demandes du groupe.

Le groupe koweitien veut en effet associer à son offre un certain nombre de projets, agricoles et touristiques, dans le cadre du même contrat de concession du port et de la zone logistique.

La volonté tunisienne exige de séparer le projet du port en eaux profondes, de la zone logistique mais surtout des autres projets du même opérateur. Dans ces conditions, il s’agit d’attendre la seconde offre du groupe SNC-Lavalin.

Il faut souligner que celui-ci est l’un des plus importants groupes d’ingénierie et de construction au monde et un acteur majeur en matière de propriété d’infrastructures et de services d’exploitation et d’entretien. SNC-Lavalin a des bureaux dans tout le Canada et dans plus de 35 autres pays, et opère actuellement dans une centaine de pays. Le groupe aurait manifesté beaucoup d’intérêt au projet du port mais il n’a  cependant pas encore officiellement fait offre.

De par son professionnalisme et ses compétences dans les domaines de l’ingénierie et la construction des ports,  SNC-Lavalin semble bien parti et même favori pour remporter ce méga-projet en Tunisie.»