"Otrok el hila wou hat el haçila", la formule choc de Nidaa pour déloger Marzouki de Carthage
Le principe de base d'une bonne propagande politique est la répétition inlassable de la même formule. Ceux qui ont suivi jeudi l'émission midi show sur Mosaïquefm ont remarqué que l'invité, Mohsen Marzouk, directeur de la campagne de Béji Caïd Essebsi ponctuait ses phrases par la même phrase : "otrok el hila wou hat el haçila" qu'on pourrait traduire par "laisse les ruses de côté et présente le bilan". Un procédé dont avait usé Caton, l'ennemi juré de Hannibal il y a deux mille ans lorsqu'il terminait ses discours par un "delenda Cartago est", (Il faut détruire Carthage).
L'idée est d'entraîner Moncef Marzouki sur un terrain où il est particulièrement vulnérable, le bilan des trois de présidence qui est catastrophique en tous points. Quant au caractère répétitif de la formule, il vise à faciliter sa mémorisation,
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Pourquoi Mr. BCE a distribute une importtante augmentation de salaire quand il était president du conseil avant les premières elections alors que les finances de l´Etat était dans une situation lamentable? est-ce ce n´est pas de la ruse?
Ya si el Moncef " Elli Fih Tabba Me Tettkhabba", je ne sais pas comment va vous juger l´histoire, ce que vous faites et dites est irreparable pour vous, car vous saviez tres bien votre bce n´a jamais été un democrate au temps du bey, Bourguiba et ben ali, et lorsqu´il est arrivé a un age tres avancé, il devient tout d´un coup un democrate, si moncef, est ce que vous pensez que les tunisiens sont dupés?, ou bien vous allez surement dire, que tout ce qui vous disent que vous devriez avoir honte sont des jihadistes,islamistes,salafistes ????
Cette comparaison qui sacrifie le génie stratégique du Tunisien Hannibal à la propagande fourbe du Romain Caton, cadre bien avec l'esprit harki d'une bonne part des activistes politiques locaux de nos jours,est fait abstraction du fai que ces grandes figures historiques puisent leurs slogans,confomement à leurs interets, dans leurs patrimoines politiques respectifs et non dans les officines des fondations étrangères,qui submergent et étouffent aujourd'hui notre pays.
La formule, "laisse les ruses et présente le bilan", me plait beaucoup. Concise, précise, elle annonce celui qui l'énonce maîtrise son énoncé, que ses idées s'enchaînent et que son programme discursif est clair. Quant à celui qui entend l'énonciation ! L'écoute-t-il ? L’appréhende-t-il ? Au centre du déluge de ses convictions inébranlables et dispersées ?
