Communication santé : gérer les risques

Le ministère de la Santé publique s’y met avec beaucoup d’application: réorganiser le dispositif de communication de crise pour les risques notamment épidémiologiques. Devançant les évènements en cas d’infection au virus Ebola, le ministre Mohamed Salah Ben Ammar a lancé des ateliers de de réflexion pour élaborer une stratégie de communication et de formation pour les relations avec les médias.

Au premier rang des participants, les patrons de l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes (ONME), l’Agence nationale de contrôle sanitaire et environnemental des produits (ANCSEP), les directions des soins de santé de base (DSSB), de l’hygiène, de la médecine scolaire et universitaire, des chefs de services et de laboratoires dans les hôpitaux ainsi que des experts de la GIZ et journalistes spécialisés. Comment bien se préparer, élaborer des supports précis et utiles, faire des journalistes des partenaires et sortir d’un discours scientifique hermétique  ou de la langue de bois, à une explication qui informe et rassure le grand public : tout a été examiné en profondeur. Un très bon début pour un travail de longue haleine.