Le long dimanche de Moncef Marzouki
Lève-tôt, Moncef Marzouki était déjà debout aux aurores, chez lui à Port El Kantaoui. Il s’empressera d’aller voter, accompagné de son épouse et de membres de son staff électoral dès l’ouverture du bureau de vote, heureux de ne pas y trouver, comme lors du premier tour, des sympathisants de son adversaire, lui criant « dégage ». Costume gris, pull noir, il s’est prêté gracieusement aux photographes et caméramen avant de répondre aux questions des journalistes. A-t-il enfreint le silence électoral en rappelant « le bilan positif » de son mandat ? Sans doute. Il a rapidement embrayé en appelant les Tunisiens à voter massivement et affirmant qu’il félicitera son adversaire s’il l’emporte et s’attendra que celui-ci fasse de même si c’est lui qui gagne.
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Il s'est installé au palais avec le rôle de provisoire,il le quittera avec le même titre;le rêve d'être le premier president élu démocratiquement au suffrage universel,s'est envolé!
Vraiment cet homme …plus il s’attache au pouvoir et s’en flatte à merveille,plus il ne suscite en moi que dédain et mépris..Il voulait être président à tout prix ,mais il n’est pas capable d’être un chef de service dans une administration…A en juger par son comportement,c’est un marginal,ou plutôt un original doublé d’un fripon..Son entourage n’est qu’un ramassis de petits voyous qui n’ont rien dans l’esprit que les termes « fraude et tricherie » pour camoufler leur inanité…Bon débarras .. !Qu’on ne le voie plus donc sur la scène .. !
Il va en connaître, désormais, des dimanches longs comme des jours sans pain... Sauf que, pour le pain, il sera à l'abri, le bougre : ses commetttants d'Ennahdha y ont pourvu...