Décès du sociologue Abdelkader Zghal
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un personnage qui a marqué la génération des années 60 par ses recherches sur des sujets pointus relatifs au tiers monde et aux problèmes spécifiques de nos régions. Que Dieu l'accueille dans son infinie miséricorde, que son âme repose e paix. Allah y'arhmou.
Un petit HOMMAGE à mon prof ABDELKADER ZGHAL: « POUR NE PAS MOURIR IDIOT » Ce sont bien les paroles de Si Abdelkader lors de son dernier passage à la télévision juste avant les dernières élections de 2014. C'était un message fort pour nous tous et toutes, venant de l'un des pionniers de la sociologie en Tunisie. Ces paroles, étaient une réplique à une question journalistique portant sur le Pourquoi de sa dernière étude sur les mouvements islamistes. Malgré, sa maladie et ses douleurs parfois insupportables, si Abdelkader n’a pas cessé de produire, de penser et de se soucier de la sociologie et de ses phénomènes. Il était auteurs de plusieurs articles et études portant sur la modernité/ la modernisation, l’industrialisation, l’immigration et autres thèmes. Sa formation de base en psychologie associée à la sociologie dans une phase ultérieure a soutenu ses thèses. Ses lectures philosophiques, anthropologiques et sociologiques variées ont orientés ses points de vue pertinents et originaux. Il était toujours à la page. Il connaissait les derniers écrits, suivait les infos, questionnait les phénomènes sociaux, et visait les questions anthropologiques dans notre société. A quatre-vingt-trois ans, il était avec un esprit de réflexion intact. Il écrivait jusqu’à la dernière heure de sa vie, en disant toujours : « rien ne vaut mieux qu’apprendre, lire et produire. Il faut entretenir nos esprit et penser/ repenser ce qui nous environne ». Ces dires de si Abdelkader expliquent mieux le vrai sens de ses derniers propos télévisés « pour ne pas mourir idiot ». Voilà, qu’il est parti intelligent, pertinent et perspicace, en adressant un seul message : LIRE, PRODUIRE, NE RESTER PAS IDIOT ET STUPIDE. Bref, nous apprenons toujours de nos pères fondateurs du savoir. Ses collègues/Etudiants ont été honoré par son acceptation de présider l’Association tunisienne d’anthropologie sociale et culturelle (ATASC), mais il était toujours membre de l’Association Tunisienne de la Sociologie et il était pour longtemps, membre du Conseil Arabe de l’Association Arabe de Sociologie fondée par son homologue notre cher prof Taher Labib. Paix à son âme Saidi Fethia: Sociologue
Allah y'akhmou. Un homme de qualité, un chercheur sans préjugé, un ami de coeur.
رحمه الله وأسكنه فراديس جنانه
I met Abdelkader when he visited New York in the 1970s. I was in the audience when he gave a brilliant lecture at Columbia University. I spoke with him after the lecture and he asked if I could take him on a walking tour of Harlem, very close to the Columbia campus in upper Manhattan. From our conversation, I learned he wanted to know and experience this historic African-American community and to understand the pivotal role of race in American society. Naturally, I obliged him and we spent a delightful afternoon walking across 125th Street, visiting shops, speaking with people. HI could see he was energized by participating in the sights and sounds of the neighborhood. We met several other times during his stay in New York. He was kind, thoughtful, and an engaged academic. He influenced my own studies in a very positive way. He was the model of an engaged academic and humanitarian.