La première voiture algérienne victime de la crise financière de Dubai
La première voiture algérienne, victime des difficultés financières que connaît l'Emirat de Dubai. Le Conseil d'Administration d'Aabar Investments, le fonds d'investissement public d'Abou Dhabi devait annoncer cet après midi, à l'issue d'une réunion le report ou le gel du projet d'investissement dans la production automobile en Algérie. C'est du moins ce que croit savoir le site d'information "Tout sur l'Algérie". Les fonds qui devaient financer le projet ayant été réorientés vers les projets locaux de développement.
Le 10 août 2009, Aabar Investments avait annoncé la signature d’un accord avec le gouvernement algérien dans le domaine automobile. Le projet concerne la création d'une joint venture avec cinq firmes allemandes pour produire 10.000 véhicules par an en Algérie.
Initialement, la production de camions et voitures devait démarrer en 2010.
D'autre part, les informations faisant état du projet d'implantation dans la banlieue d'Alger d'une usine de montage de voitures Renault, rapportées dernièrement par la presse algérienne n'ont pas encore été confirmées par le constructeur automobile français. Carlos Ghosn, PDG de Renault, s’est refusé dimanche à fournir une indication concernant la date de lancement de ce projet. S’exprimant à Dubaï, M. Ghosn s’est contenté de confirmer l’intérêt de son groupe pour le projet sans donner de précision sur les délais.
- Ecrire un commentaire
- Commenter