Loi sur la réconciliation : pourquoi n'entend-on que la voix de l'opposition ?
Comme si la Tunisie manquait de sujets clivants. Bien avant son examen en commission puis sa discussion en séance plénière de l’ARP, le projet de loi sur la réconciliation nationale est l’objet des critiques les plus acerbes. Le problème, c’est qu’on entend un seul de cloche, celui de l’opposition. Toute heureuse de se rappeler au bon souvenir des Tunisiens après la claque des élections, elle a eu pendant des mois toute la latitude pour nous dire le mal qu’elle en pensait. Pendant ce temps, c’est motus et bouche cousue du côté du pouvoir. Certes, au niveau de l’assemblée, la cause est entendue, mais l’opinion publique compte aussi et elle est de plus en plus réceptive aux arguments des adversaires de la loi.
Au fond, tout se passe comme si les dirigeants de Nidaa à qui incombe en tant que principal parti de la majorité la responsabilité de de défendre la loi n'étaient pas eux-mêmes convaincus du bien-fondé du projet de loi. D'où leur silence.
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Pourquoi le Gouvernement ne comprend pas que les peuples ne veulent plus être exclus des procèsses des lois. Il n'ont pas risqués leurs vies dans la révolution pour maintenant être traîté comme des enfants Mineurs !!! Ils ont le droit d'être informer sur les chemin qui mènent à les décisions et les lois. Dans une démocratie le souverain,c'est les peuples !!!