Le scénario-catastrophe pour les musulmans de France : le Front National aux portes de l'Elysée ?
Les Français et notamment ceux d’origine maghrébine se sont réveillés ce lundi avec la gueule de bois, même si la victoire du Front National au 1er tour des élections régionales était prévisible. Le FN est bel et bien aujourd'hui le premier parti de France et le restera encore longtemps tant que les causes qui sont à l’origine de son succès persisteront. Sa victoire, il ne la doit pas à son programme politique ou économique qui ne brille pas particulièrement par sa pertinence, mais à sa propension à jouer sur la peur des Français, une peur que la communauté maghrébine de France aurait pu comprendre si elle avait fait preuve du minimum d'empathie.
Par leur permissivité à l'égard des terroristes au nom du respect des droits de l'homme et l'absence de volonté politique d'améliorer la condition de vie des jeunes des cités, les gouvernements français ont leur part de responsabilité dans la montée de l'extrême-droite. Mais l'attitude des immigrés maghrébins n'a pas été toujours irréprochable. Ils ne se sont pas suffisamment démarqués des terrroristes et mêrme quand ils les ont condamnés ce fut du bout des lèvres et insistant à chaque fois sur «les causes profondes» du phénomène, ce qui revenait à absoudre les terroristes. Quant aux responsables du culte musulman, ils n'ont jamais dénoncé les prières dans les rues, ni pris de position claire sur le port du Nikab. Autant de raisons qui ont contribué à l'ascension du FN. Si ce dernier est en passe de gagner les élections régionales, s'il a l'outrecuidance de se poser aujourd'hui en alternative alors qu'il n'était auparavant qu'un parti de mécontents, c'est surtout parce que le comportement d'une partie des musulmans de France y a contribué.
Mustapha
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Le front national n'est qu'un problème pour les émigrés intégrés pendant les discussions des pauses de café. Les autres vivants dans leur enclave ne vont rien remarquer. C'est l'économie française, qui va souffrir. Ces gens n'ont pas d'expériences pour gérer ou gouverner et les investisseurs étrangers n'aiment pas le nationalisme cassant. Ce malheur, pour l'élite française, la communauté européenne et les amis internationaux de la France, n'est que passager. L'élite reviendra mais elle doit œuvrer plus sur les solutions d'intégration ou réanimer l'économie pour faire oublier ces problèmes.