Incroyable : « La Tunisie se taillera la part du lion » des 300 milliards de dollars d’investissement saoudiens ?
Le titre qui barre la Une d’un grand quotidien de la place, sur la foi d’une dépêche de presse, nous laisse pantois. Curieux médias qui ne vérifient même pas leurs chiffres. Indiquer que sur les 300 milliards de dollars que l’Arabie Saoudite envisage d’investir (au total et dans le monde), la Tunisie se taillera la part du lion, c’est laisser entendre au moins la moitié soit 150 milliards de dollars. Soit dix fois le budget tunisien. Inchallah, mais nos confrères n’ont pas précisé dans quels projets en Tunisie et ce que vont acheter les saoudiens chez-nous ? Avec cet énorme montant, ça doit être beaucoup de biens. Beaucoup trop ! Sur ces 300 milliards de doallrs, on peut se contenter de la part de l'oiseau et, Hamdoullah,ce sera largement suffisant.
En fait, recevant le président Caïd Essebsi à l’occasion de sa visite au Royaume, le président de l’Union des Chambres de Commerce, Dr Abderrahamane Abadalla Ezzamel, avait mentionné que les plans d’investissement de son pays s’élève à 300 milliards de dollars, émettant le vœu que la Tunisie puisse en bénéficier d’une partie. Comme on le voit sur la photo, le ministre des Finances, Slim Chaker a dû en prendre bonne note. De là à parler de la part du lion, il y a un (grand) pas qui a échappé à la vigilance de certains...
« Les lecteurs auront rectifié d’eux-mêmes », a-t-on l’habitude de lire après pareilles bourdes.
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Depuis notre indépendance, nos leaders ont choisit des stratégies de coopération, technologique culturelle et économique traditionnelles et ouvertes seulement sur quelques pays du pourtour méditerranéen et certains pays du golfe et nous avons vu les résultats et les conséquences de ces choix sur notre souveraineté, notre culture et notre économie. Par ailleurs lorsqu'on prend un peu plus d'hauteur et qu'on analyse la relation entre les choix stratégiques et économiques de certains pays contemporains comme les pays du BRICS (en anglais : Brazil, Russia, India, China, South Africa) ou les cinq dragons asiatiques ( la Corée du Sud, Hong Kong, Singapour, Taïwan , le Japon), et les développements spectaculaires qu'ils ont obtenu sur les plans économiques, culturels, sociales et scientifiques etc..., on constate qu'il est urgemment vital aux Tunisiens, si bien sure ils veulent rattraper, même partiellement, les pays cités au dessus, de s'ouvrir sur d'autres partenariats et de faire des choix plus stratégiques, en harmonie avec les nouvelles évolutions mondiales, aux niveaux politiques, économiques, technologiques, démographiques et sociales. De ce faits la Tunisie doit consulter chaque année les échanges avec ses partenaires pour surveiller la part qu'elle représente dans son économie globale et mesurer les risques et les conséquences de ces chiffres sur sa souveraineté et son développement culturelle, économique, scientifique et technologique. Il faut également que la Tunisie mette un nouvelle stratégie diplomatique et économique visant le développement des partenariats et des échanges économiques, scientifiques et culturels avec certains pays d'Afrique, de l'Europe de l'est, des pays scandinaves, des pays asiatiques, des pays d'Amérique Latine et avec la Russie. Dans ce même contexte il serait très bénéfique à notre économie si nous commencions à attirer et à tisser des partenariats avec les plus puissantes banques & institutions financières du monde qui n'ont pas encore une forte présence en Tunisie. Ceci permettrait à ces organismes de bâtir des activités en Tunisie, en tant que base et point de départ pour étendre leurs business au Maghreb et en Afrique. ex: - Industrial and Commercial Bank of China, (ICBC), Chine - BOC, Hong Kong - DBS Group, Singapour - Mitsubishi UFJ Financial Group, Incorporated, Japon - State Bank of India, Inde - Sberbank, Russie - Nordea Bank, Suede - DnB NOR, Norvège - Deustche Bank, Allemagne - Itau Unibanco, Brésil - JPMorgan Chase & Co, USA - Hong Kong & Shanghai Banking Corporation (HSBC) , Royaume-Uni, - Commonwealth Bank A, Australie Il est vraiment le temps pour que nos leaders adoptent une stratégie d'un état ambitieux et proactif et non d'un état passif et suiveur. Vive la Tunisie !
Tu as tout dit patriote
C'est la grande épreuve ou le grand test, il faut assurer les conditions de réussites de ces investissements pour avoir la continuité.
Bravo Patriote. Je lance un appel à notre Président aussi à l'ensemble de notre Gouvernement, de nos députés et de toute la classe politique arrêtez de courir derrière des fantômes ou plutôt "AL SARRAB". Ces Gouvernements sont endettés à cause de leur politique catastrophiques et leur infiltration dans plusieurs pays arabo-musulman pour propager des courants religieux haineux. Pour eux, nous sommes un pays de seconde zone quand est ce que vous allez comprendre que nous n'aurons rien de ces pays...
