Les démissions se poursuivent : est-ce le chant du cygne pour Nidaa Tounès ?
Combien sont-ils ? 12 ? 19 ? 21 ? Ce dont on est sûr, c’est que les démissions se poursuivent à Nidaa Tounès et que ce parti a perdu sa première place à l’ARP au profit du Mouvement Ennahdha. On avait pensé que le congrès allait mettre fin à cette hémorragie. C’est le contraire qui s’est produit. Pour y pallier, on parle aujourd’hui d’une alliance entre l’ULP et Nidaa Tounès et d’une fusion avec El Moubadara. Sollicités récemment à Carthage, les présidents des deux partis se font tirer l’oreille : « C’est une bonne chose, concède Slim Riahi, avec un brin d’outrecuidance, mais regrette que pour le moment, les députés de son parti ne sont pas « disponibles ». Quant à Kamel Morjane, il a trouvé l’idée « intéressante », tout en précisant qu’il devait consulter ses instances. Mais est-ce la bonne solution pour sauver le parti ? Sans jouer les prophètes du malheur, dans quelque temps, on parlera peut-être de ce parti à l’imparfait alors que les politiques qui se pencheront sur son cas concluront à un énorme gâchis qui aurait pu être facilement évité si ses dirigeants avaient résisté à certaines tentations.
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Ce parti ne peut être sauvé par personne car il a la marque désormais de la trahison. Avoir laissé Gannouchi s'exprimer devant le Congrès est la faute ultime et qui ne pourra pas être effacée. Elle signe par ailleurs une politique d'union avec les islamistes c'est à dire avec ceux qui instrumentalisent la politique et qui utilisent la religion pour obtenir pouvoir et argent et de cela les Tunisiens en grande majorité n'en veulent plus. Celui qui aura désormais le suffrage des tunisiens ne l'aura qu' a condition de parler clair et d'appeler un chat un chat: régime laïc, interdiction des partis religieux, système électoral permettant de dégager une majorité claire,lutte déterminée contre la corruption et notamment celle des politiques, plus de justice sociale dans le pays...En un mot plus de cette langue de bois destinée a soi-disant ratisser large et qui laisse tout le monde insatisfait et qui permet ensuite toutes les trahisons.
BCE a applique la regle du siecle dernier,les promesses n engagent que ceux qui y croient.c est son education,il n a pas pu s adapter a la nouvelle conjoncture ni changer de logiciel.il s est separe de son meilleur element,sa matiere grise pour favoriser son fils qui n a aucun charisme ni competences politiques.Son bateau a pri de l eau de tous les cotes et sentant le danger,il appelle au secours des pompiers de 2 eme classe.qui me semble hesitent a lui jeter la moindre bouee. Ceci est le lot de tous ceux qui veulent faire de la politique des trottoirs,La Za3ama c est de l histoire,aujourd hui c est le Patriotisme et le devouement a la Patrie,le nationalisme a mene des Etats a la destruction (Hitler,Nasser,Saddam.....)car le nationalisme c est l exclusion de l autre.Notre pays a besoin de veritables Patriotes
Nidaa Tounes est fini le jour où BCE a sacrifié les espoirs de millions de tunisiens au profit d'une alliance avec Ennahda et pour enfoncer encore le clou en imposant son fils au leadership de Nidaa. Hafed Essebsi est politiquement mort-né. Ce garçon n'a pas l'étoffe d'un dirigeant, ni d'un homme d'État. Dommage pour Nidaa Tounes, ce parti n'existera que dans l'ombre de la secte Ennahda. Pour ce qui est Mohsen Marzouk j'espère qu'il saura fédéré les déçus de Nidaa Tounes et les autres. La scène politique est encore immature. Elle vivra encore des tourbillons profonds.
Il s'agit certainement et sans aucun doute du chant d'adieu et de la mort pour Nidaa Tounès. Vive la Tunisie.