Un nouveau livre de Riadh Zghal : Quelle université pour quel développement ?

Madame Zghal, Après tant de combats pour "faire bouger les lignes" au niveau de notre beau métier d'Enseignant de Faculté",je suis arrivé,malheureusement, à la conclusion suivante: - il est impossible de tenter de changer quoique ce soit tant que ceux qui tirent les ficelles actuellement,sont ceux là mêmes qui le faisaient du temps de Ben Ali,et les exemples sont légions!!!!!! Pour exemple,j'avais personnellement proposé lors d'une AG,après la "Révolution",que les étudiants puissent juger de manière anonyme les cours auxquels ils assistent,une manière de pousser ceux qui répètent le même cours depuis des années,car leur capacité est exercée ailleurs, dans des boites privées ,ce que tout le mode sait,de se remettre au travail et à niveau de l'évolution de la Science.Cette proposition a soulevé un enthousiasme général parmi les étudiants,(vrai public concerné),mais le courroux caché des collègues qui y ont vu une menace pour leur statut de "Pantouflards",et depuis ma mise à l'écart a été décidée et malheureusement obtenue!!!!!!!!!!!!; -le vrai problème se situe en amont cad au niveau du primaire et surtout du secondaire car en Faculté nous recevons un output quasiment fini avec lequel il faut travailler d'une autre manière pendant trois ans au moins,sans que cet output soit armé en termes de réflexion,d'esprit critique et de culture générale.La vraie réforme doit commencer très vite dans ces cycles.Personnellement,j'avais combien de fois soulevé le problème de ces réformes dès l'année 2011,mais personne n'a voulu y mettre le doigt.Au vu de l'évolution des ces années perdues,j'ai compris la cause de ces lenteurs,et sans un changement de cap réel,tout ceci restera des paroles; -pour réformer,il faut faire sauter les verrous administratifs stupides comme les autorisations de dépense des budget pour les équipes de recherche..... -enfin,dernier point,il semble que l’insertion dans la concurrence avec les autres Universités des autres pays comparables,soit pour le moment out,vu le recul continu auquel on assiste à chaque nouveau classement mondial(Shanghai ou Times ranking) et les actions ponctuelles menées ne permettront pas de remonter en concurrence. Professeur Skander Ounaies