Ahmed Najib Chabbi : le gouvernement Essid a vécu
Pour Ahmed Néjib Chabbi, la meilleure façon d’assurer le succès de l’initiative présidentielle est de mettre fin à la pratique des quotas partisans. Dans une énième interview depuis le lancement de l'initiative de Béji Caïd Essebsi, l’ancien président du parti du parti El Joumhoury a estimé sur les ondes de Mosaïque que le gouvernement Essid était à l’article de la mort.
Il a proposé une configuration pour le moins saugrenue du prochain cabinet avec une formation ramassée de 15 ministres et la désignation par chaque parti d'un ministre sans portefeuille qui suive l’action du gouvernement et participe à la prise de décision seulement. Il a insisté pour que le choix des ministres soit fait sur la base de la compétence et non l’appartenance à un parti tout en se défendant d'être engagé dans une quelconque course au pouvoir.
Selon lui l’initiative de présidentielle est une chance pour la Tunisie et une occasion propice pour assurer le salut du pays à condition de choisir l’homme idoine et une équipe de compétences. Il faut, a-t-il, un contrat de confiance entre le président de la République et le chef du gouvernement «parce l’absence de visibilité et les conflit de compétences sont à l’origine de la crise».Il a appelé » à la formation du gouvernement dans les brefs délais pour qu’il soit opérationnel dès la rentrée pour faire face aux défis qui l'attendent. Enfin, il s’est prononcé pour une présence discrète d’Ennahdha dans le nouveau gouvernement à l’instar de l'actuel car, estime-t-il le moment serait mal choisi de changer, « l’essentiel étant d ’assurer la stabilité du gouvernement».
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Il y a des équipes sportives qui perdent à cause des arbitres, d'autres à cause du mauvais temps dans de mauvais terrains et d'autre à cause de la corruption d'un ou de plusieurs de ses joueurs. Les présidents de ces équipes peuvent être plus éveillés, plus compétents dans l'entrainement de leurs effectifs et plus convaincants quant à leurs préparations aux rencontres les plus difficiles. L’essentiel est que le public ne descende pas au terrain et foutre de la pagaille préméditée à partir des commandes cachées des saboteurs invisibles. Ne devons-nous pas avoir l'esprit sportif, combatifs pour l’intérêt général du pays. et chercher à corriger les défauts de notre société par l'intégrations des compétences réelles en psychosociologie et en théologie douce non intéressée à la politique et à la richesse rapide. N'avons-nous pas de compétences pluridisciplinaires pour faire des simulations scientifiques réelles dans le temps et dans les divers espaces géographiques, économiques et sociaux? N'avons-nous plus de tunisiens et de tunisiennes capables de fédérer les énergies humaines Tunisiennes capables de propulser le pays par les propres efforts de la population. Ne sommes-nous pas capables de nous serrer les rangs et de nous faire aider par les plus loyaux et honnêtes des médias pour réduire la haine et mettre le Tunisien dans des ambiances d'optimisme et de dépassement de soi. N’avons-nous pas les 10 grammes de bons détergents pour nettoyer sans abîmer les 5000 grammes de linge sale? Les politiciens ne représentent pas les voies de tous les Tunisiens et ces derniers ne comprennent pas tout ce que cachent les uns aux autres. Nous avons plus besoins des personnes qui sécurisent tous les secteurs vitaux de notre société, que des sommes d'agent venues d'ailleurs pour être mal dépensées. cette dernière risque d'être une lourde charge amplifiée par le temps pour les innocentes futures générations, héritée par des parents paresseux, indisciplinés, égoïstes, à courte imaginations et peu innovateurs. La solution est donc, dans la correction des mentalités sociales et à tous les niveaux d'intervention. Immunisons notre société contre les maladies qui sont entrain de la ravager à commencer par non-respect des valeurs du travail, par la réduction du vice de m'as-tu vu au dépend des infractions sociales et économiques et dans l'irrespect des uns aux autres, Heureusement que des prémisses de remèdes sont en train d'être trouvées pour la réduction de la corruption et que quelques grammes de bon détergent sont actifs. Restons optimistes, unis quelques soient nos différences surmontables, derrière un projet constructif qui assure la dignité à tous sans nous faire plonger dans les bras de nos prédateurs. Oui c'est possible et ne baissons pas les bras. Nous n'avons pas eu peur des barbus et nous n'aurons pas peur des maladroits. Il suffit de savoir aimer son pays, ses prochains et se comporter avec civisme comme un bon locataire dans le temps et dans l'espace. Vive la Tunisie pour nous tous, locataires d'aujourd'hui et de demain.
Apres le gouvernement Essid, il y aura un autre gouvernement qui ne fera pas mieux, alors laissez ce monsieur tranquille, lui au moins commence a avoir de l'expérience, en plus de son sérieux, son honnêteté et son aptitude au travail. On ne trouvera pas mieux que lui dans ces temps troubles.NBA,
Le gouvernement Essid a vécu, celui de Nejib Chebbi n'est pas encore né... La Tunisie vit entre deux chaises...
A la lecture des commentaires de Bouzaiane et de Nejiba ben Aounallah- 14-06-2016 00:29, c'est un plaisir de constater que certains Tunisiens savent reconnaître le bon boulot, l'abnégation au travail de Habib Essid, par delà toutes les considérations politiques et politiciennes !