Qu’attend Youssef Chahed pour nommer un Commissaire général de la Conférence des bailleurs de fonds ?
Moins de trois mois nous séparent de la tenue à Tunis le 29 et 30 novembre prochain de la Conférence internationale des bailleurs de fonds. Censée mobiliser les financements complémentaires nécessaires pour la réalisation des projets inscrits au Plan de développement, elle constitue sans doute plus qu’un évènement, un levier essentiel. Qu’avons-nous fait pour la réussir ? Où en la préparation des documents de projets, la désignation des chefs de projets avec statut de marketeurs-vendeurs, et la mention de leurs coordonnées? Un road show est-il prévu dans les principales capitales concerneés. Les principaux fonds souverains ont-il été réunis et sensibilisés? Leaders a sollicité les principaux acteurs et en attend encore la réponse.
Une référence: Taher Sioud, en 2014
Une urgence
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Une seule éminence à ce niveau là, parfaitement trilingue,un ingenieur économiste reconnu au niveau international,qui fût l'élève de Maurice Allais (le 2 eme Français prix Nobel d'économie) corrigeant les publications des grands économistes de ce monde et connaissant parfaitement les besoins de la Tunisie: Le trés humble Hédi Arbi, autant brillant qu'intelligent et dont chaque parole est une leçon toujours proche de la réalité.Reconnu par Harvard, la Tunisie saura-t-elle enfin reconnaître ce fils de Mateur.
Une autre urgence: le code de l'investissement qui sommeille tjs à l'ARP !!!
J'apprécie cette courte assertion de mon Maitre Si Mourad, devenu depuis ami. C'est la réalité des choses. Il faudra beaucoup d'annegation de courage et de patience pour conserver le liant au sein d'un gouvernement hétérogène. Bon courage au nouveau premier ministre!
Une première conférence s’est tenue à Tunis le 8 Septembre 2014 sous le titre «Invest in Tunisia, a Startup democracy». L’objectif était d’encourager de nouveaux investisseurs à créer des projets en Tunisie afin de relancer l’économie déjà en difficulté. Au vu de la dégradation de l'économie Tunisienne, le gouvernement s’active à présent à préparer la prochaine conférence programmée pour Novembre 2016. La première étape serait d’évaluer les résultats de la conférence de 2014 afin de pouvoir surmonter les défaillances en 2016. La question qui se pose est ce qu’a fait le gouvernement pour les investisseurs déjà établis en Tunisie ? Tout le monde a entendu parler depuis la révolution du dossier des hommes d’affaires interdits de voyager mais au dépend des appels de L’UTICA et autres on n’a jamais connu leur nombre ni les solutions de leurs cas. Ce qui est évident c’est qu’il y a eu beaucoup d’entreprises qui ont quitté la Tunisie pour aller investir au Maroc ou ailleurs mais le plus loin de la Tunisie qui ne leur est plus accueillante. Les bailleurs de fonds sont trés exigeants et requièrent des projets bien préparés avec des études de feasabilités établies et des études de profitabilités solides. En conclusion chercher de nouveaux investisseurs c’est bien, savoir encourager les présents investisseurs à investir plus c’est mieux mais le plus important c’est que la Tunisie trouve la voie de créer des nouvelles richesses par ses propres ressources et avec les cerveaux et les bras des Tunisiens.