Le CFJ souffle ses 70 bougies

Le centre de formation des journalistes, la première école française de journalisme, fête cette année ses soixante-dix ans. Fondé par un héros de la résistance française à l’occupation nazie, Philippe Vianney, au lendemain de la Deuxième guerre mondiale, plus précisément, en 1946, le CFJ élira domicile à la rue du Louvre à Paris. Il sera dirigé par un des compagnons de Vianney, Jacques Richet. Après sa mort, c’est sa femme, Claire Richet qui lui succèdera.
 Sous son impulsion, le centre deviendra l’une des principales écoles de journalisme du monde qui s’étoffera avec la création du Centre de perfectionnement des journalistes, du Centre d’information sur les médias, puis de la Fondation Journalistes en Europe. Il s’ouvrira aux pays en développement accueillant de nombreux étudiants du Maghreb et d’Afrique noire. Il contribuera également à la naissance de l’IPSI. La pupart des vedettes du paysage audiovisuel français sont passés par cette école (Franz Olivier Giesbert, Bernard Pivot, Pierre Lescure, David Pujadas, Patrick Poivre d'Arvor etc.)

Noubreux sont aujourd'hui les Tunisiens qui, ayant fréquenté cettre école dans les années 60 et 70, ont une pensée émue et pleine de gratitude pour leurs professeurs.J'en citerai quelques uns : Bernard Voyenne, Michel Moineau, Jean-Claude Hallé et François Furet.