Violence dans les stades: extirper, sans plus attendre, les racines du mal
Avec les évènements qui se sont produits jeudi soir au stade d'El Menzah, à l'occasion du match Espérance de Tunis-Club Sportif D'Hammam-Lif, on vient de franchir un nouveau palier dans la déraison. Banni des stades d'Angleterre, sa patrie d'origine, le houliganisme risque de s'installer confortablement dans nos stades au point qu'il ne se passe plus une semaine sans qu'on n'assiste à des incidents dont le degré de gravité va crescendo à mesure que l'on se rapproche de la fin de la saison.
En fait, devant l'impunité dont bénéficient leurs auteurs, conséquence logique de la permissivité de la Fédération de football et du silence coupable des clubs, on assiste à une banalisation de la violence dans nos stades. Se réfugiant derrière les règlements, les autorités fédérales se contentent, généralement, de sanctions insignifiantes (en général de simples amendes ne dépassant pas quelques milliers dinars) qui n'ont pas l'effet escompté, ce qui explique le caratère répétitif de ces incidents.
Décidément, la politique du bureau sortant aura été un concentré de fautes et de maladresses comme il n'est pas permis. Au lieu de trancher dans le vif avant que le déchaînement des passions ne transforme nos enceintes sportives en défouloirs, on a préféré l'immobilisme pensant peut-être qu'il n'y a pas de problèmes qu'une absence de solution ne finisse, à terme, par résoudre.
Ce en quoi, on a tout à fait tort. Nous en avons eu la preuve, ce jeudi. Des sièges arrachés, des projectiles jetés sur le terrain et des agressions d'une violence inouie contre les forces de l'ordre, tel était le spectacle auquel on avait eu droit ce soir-là. Et preuve qu'on rien appris et oublié, on nous ressort, une fois de plus, des arguments usés jusqu'à la corde à force d'être invoqués, et notamment cette fameuse théorie du complot, qu'on a pris l'habitude d'avancer quand on veut fuir ses responsabilités. Mais pas plus qu'avant, ils ne suffiront à emporter la conviction.
Notre football traverse une grave crise. Des mesures ont été prises pour l'en sortir: d'abord, l'élection d'un nouveau bureau prévue fin mai, ensuite la création sous l'égide du ministère de la jeunesse et des sports d'un "comité des sages" chargé de réfléchir sur les problèmes structurels de notre football et les moyens d'y remédier. Cela ne pourra se faire que dans un climat apaisé. C'est pourquoi, il convient de résoudre au plus vite le problème lancinant de la violence, qui empoisonne lefootball tunisien, en recourant, au besoin, aux moyens drastiques. La médecine douce n'ayant pas suffi à l'enrayer.
- Ecrire un commentaire
- Commenter
je suis esperantiste fi dem et j'adore le foot mais ce que j'ai vu jeudi m'a choqué au point que je n'ai plus envie de suivre le reste du championat la fete est gachée par quelques energumenes qui confondent un stade, avec ses suporteurs hommes femmes enfants venus faire la fete, et une bagarre de quartier .une 1ere solution instaurer "l'interdiction de stades" de ceux qui sont fichés et creer des stadiers je les ai vu à San sirro (oui je vait au stade meme à l'etranger)pour encadrer ces jeunes car livrés à eu meme ils font n'importe quoi pour se defouler .en engleterre ils y sont arrivés avec ces 2 idées precités et il n'y a plus de hooligans.donc osons nous aussi car mettre des gamins en prison C pas la solution on en fera des grands delinquants.dommage pour le sport!!!!!
Il faut prendre des mesures plus sévères pour combattre ce fléau. Rappelons que ce hooliganisme ne date pas d'aujourd'hui: à Béjà ,des années auparavant,il y a eu des dégâts et personne n'a bougé, au péage de Hergla... Je propose d'arrêter ce championnat pourri pour nous éviter ces dégâts morales, matériels et techniques , poursuivre TOUS les responsables en justice et nettoyer le domaine. De tels dérapages sont inadmissibles dans un pays où on a beaucoup investi dans le domaine de foot au dépens d'autres domaines plus vitaux. M.M.B.Y
Ayant senti le mal venir, il ya 3ans un groupe de personnes réfléchies et suporteurs du C.A, nous avons proposé C.Directeur de lancer un espace de dialogue au sein du club. L'idée consiste, à réunir de façon periodique les suporteurs du club avec sertaines de ses nombreuses personalitées pour dialoguer sur tout ce qui touche à la vie du club et particulièrement l'encadrement de ses jeunes suporteurs. Deux réunions furent tenues avec le comité des supoteurs ensuite l'idée fut abondonnée.Dommage?.
Bonjour Ya hasra le foot tunisien et le savoir vivre au stade et partout est décedé fin 1979 et oui depuis c'est la honte, la preuve qui a oublié les lions de l'argentine (atouga temime akid yarhmou jendoubi dhiab ghoumidh et j'en passe ss les oublier)jeu solidarité et patriotisme maintenant c'est des voyous partout
c'est un accident , c'est un accident , c'est un accident. pour que cet incident ne se reproduise pas , il faut des campagnes de sensibilisations trés ciblés : joueurs , staff technique , encadrement , supporters le ministére des sports doit prendre en charge cette campagne doit duré au moins un an chaque partie accuse l'autre , on ne s'en sort plus.
Il faut s'inspirer de l'expérience des pays ayant déjà affronté ce fléau de manière encore plus accrue. Ne pas essayer de refaire la roue, et s'entêter dans des solution tuniso-tunisiennes. L'interdication de stades pour les récidivistes, le fichage de ces fouteurs de troubles, et l'instauration de stadiers formés en complément des forces de l'rodre habituellles; sont à mon sens les solutions nécessaires pour éradique ce fléau. Les interpellations à tout va, Mettre en prison des jeunes sans grande enquête juste pour donner l'exemple ne va qu'accroitre ce sentiment de Héros chez ces jeunes inconscients
Pour beaucoup de jeunes le football,leur équipe fanion,les palmarès de leur équipes sont le centre d'intérêts de leur vie (cf ces groupes sur facebook).Au stades les jeunes des banlieues de Tunis explosent leur violences verbales et mêmes physiques pour se défouler: regardez les à la tv ,ils ne vous semblent pas qu'il regarde le match:dos au terrain chant et danse.. J'aimerais que le Ministère de tutelle remédie à ce pb par la construction de terrain de quartier et permettre à ces jeunes de pratiquer leur sport favori.L'argent de cet oeuvre proviendrait * en interdisant le recrutement de joueurs étrangers pour un certain temps(nos clubs,même de la division 3, recrutent pêle mêle des joueurs qui aurait été formés parmi nos jeunes dans ces stades de quartiers. *en réduisant le nombre d'entraineurs étrangers dans nos club,est ce que nos clubs sont riches à ce point pour payer des entraineurs et des joueurs étrangers à coup de centaines de millions.
Les supportaires, au lieu de les blamer, faudrait commencer par voir pourquoi ils se permettent de tels débordements : Toutes proportions faites, une bassesse de niveau est le seul qualificatif de ça, mais comment ne pas l'être, si lcertains dirigeants eux mêmes, se complaisent dans des manoeuvres inacceptables avec les arbitres, les transactions de match, pression sur le bureau fédéral... pour imposer la loi du plus fort (puissant et riche, bras longs...) . C'est normal après que les supportaires calquent leurs comprtements (toutes proportions faites) sur leurs idoles (joueurs et dirigeants)
oui le comité des sages est un très bon pas vers l'assainissement mais attention à l'étape d'après le nouveau bureau doit se composer uniquement de responsables qui possèdent parfaite connaissance footballistique et maturité et expérience. Or je constate que certains noms circulent et qui n'ont de motivation que leur obsession à détenir le poste alors qu'ils sont incapables d'encadrer des enfants de bas âge ceci est lamentable la tunisie a démontré ds tous les domaines qu'elle regorge d'hommes et de femmes de grand talent. De grâce pas de pièces d'occasion.
Je pense que les autorites ont le devoir de mettre fin a ces violences et ce barbarisme par imposer des lois rigoureuses. En Angleterre, ce qui est connu comme holiganisme n'est plus grace aux severes mesures adoptees par le gouvernement. Je pense qu'il est temps d'agir contre ce poison et de mettre un dispositif de securite serieux avec des policiers bien equipes et proteges contre la violence, installer des cameras dans les stades et a leurs entrees. Les responsables des violences doivent payer et etre punis serieusement pour servir de bons exemples. Mais le fait de le dire n'est pas suffisant, les responsables au gouvernement doivent prendre des mesures effectives sur le terrain, sinon on vivra dans une jungle. Jihene.
salam 3alaykom wallah tunis c est un grand problemes la ville a plus que 4.5 million d habitants maintenant tous 80% dans des cartiers populaires il ya trop de jeunes a tunis et il n ya pas de travail du tout et les gens de la capital ils aiment pas tourism ils sont populair et aiment l italie c est la verite ils faut donner les passport et arreter d ouvrir de plus grandes prisons tunis a elle seule compte 3 prison pour adulte dont une nouvelle gigantesque a tunis il ny a rien a par la marsa et les manazah manar lac tous le monde vis tres mal et la population ne cesse d augmenter chaque anne comme ettadhamen ww fakrou fiha