Guterres l’avait dit à Caïd Essebsi : « Sans la Tunisie, pas de solution en Libye ! » (Album photos)
« Toutes les tentatives récentes de rapprochement entre le maréchal Hafter et le président Sarraj, en vue d’une sortie de crise en Libye demeurent superficielles, tant que le dialogue inter-libyen n’associe pas toutes les parties concernées, sans exclusion aucune » C’est ce qu’a affirmé le président Béji Caïd Essebsi lors de la clôture, lundi matin de la 36ème conférence annuelle des chefs de missions diplomatiques et consulaires tunisiennes à l’étranger. « Lorsque j’ai eu Hafter au bout du fil, a-t-il révélé, je n’ai pas manqué de lui dire en toute franchise qu’il constitue lui-même une partie du problème. Mais, aussi, il peut devenir une partie de la solution ce qu’il s’est empressé de m’en confirmer la volonté. Sarraj aussi est dans la même position. Tous deux savent, le peuple libyen aussi, que la Tunisie n’a pas d’agenda pour la Libye et si elle doit en avoir un, il ne sera que la sortie de crise et la stabilité, tant la sécurité de la Tunisie et sa prospérité sont de celles de la Libye. »
« Hafter devait venir à Tunis, a ajouté le chef de l’Etat et une date a été fixée, mais il n’a pu finalement effectuer cette visite. Je l’ai mis à l’aise et lui ai dit que cette invitation est ouverte et qu’il pourra venir quand il en aura la possibilité. »
Lorsque la Tunisie honore la mémoire de deux de ses ambassadeurs disparus (Album photos)
La diplomatie tunisienne se dote finalement de deux unités qui lui manquaient : la promotion économique et l'image de la Tunisie
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