Coupe du Monde: Espagne-Hollande, une finale inédite pour le premier "Mondial" africain
Espagne-Hollande. Un affiche inédite pour la finale de ce premier "Mondial" africain. Vainqueurs de l'Allemagne (1-0), hier soir, lors de la seconde demi-finale de la coupe du Monde, grâce à un but de Carles Puyol à la 73ème minute, les Ibériques ont décroché leur billet pour la finale. Ils y affronteront les Pays-Bas, vainqueurs de l’Uruguay dans l’autre demi-finale (3-2). C'est la huitième fois dans l'histoire de la compétition que la finale verra s'affronter deux équipes du Vieux Continent et la deuxième de suite, après celle de la dernière édition entre l'Italie et la France. Une finale où le gagnant décrocherait son premier titre de champion du monde et deviendrait le huitième vainqueur du trophée de l'histoire du Mondial, après l’Uruguay, l’Italie, l’Allemagne, le Brésil, l’Angleterre, l’Argentine et la France.
Alors que l'Espagne se prépare à vivre sa première finale de Coupe de monde, les Oranje, eux, en sont déjà à leur troisième finale de la plus prestigieuse compétition au monde, mais à chaque fois ils ont échoué, face au pays organisateur (l'Allemagne en 1974 et l'Argentine en 1978). La Roja, elle, tentera de remporter le Jackpot en décrochant le titre de champion du monde deux années après avoir gagné le Championnat d'Europe des Nations et rééditant l’exploit de l'Allemagne, avec le doublé Euro-Mondial réussi en 1972 (coupe d’Europe) et 1974 (coupe du Monde).
Cette 19ème édition a été d'un niveau technique tout juste moyen et a été marquée par un nivellement par le bas. Le gap entre petites et grandes nations de football s'est réduit avec l'émergence de pays comme les Etats Unis, la Corée du Sud ou le Japon. Quant à l'Afrique du Sud à défaut d'avoir franchi le premier tour à l'instar de tous les pays organisateurs cette compétition depuis sa création en 1930, elle a réussi parfaitement son pari au niveau de l'organisation avec en prime un succès populaire remarquable.
Le football tunisien à la traîne
Les Tunisiens, grands amateurs de football ont suivi avec beaucoup d'intérêt et, comme on s'y attendait, les différentes péripéties de cette Coupe du Monde. Ils ont pu constater avec une certaine amertume la distance qui nous sépare du Gotha du Football mondial.la défaite humiliante de notre équipe nationale face aux modestes botswanais (0-1) intervenant au beau milieu de cette Coupe du Monde n’a fait que les renforcer dans leur conviction. La qualification de l’équipe A’ pour la Coupe d’Afrique des joueurs locaux aux dépens du Maroc avait, certes, fait naître un profond espoir chez les supporters, celui de voir, enfin, l’équipe renouer avec les victoires après l’élimination du tour préliminaire du Mondial et du premier tour de la Coupe d’Afrique. Mais ils ont dû très vite déchanter.
Depuis la CAN 2006, soit deux ans seulement après la victoire contre la Maroc en finale de la Coupe d’Afrique, l’équipe de Tunisie a aligné les défaites(honorables ou pas) avec parfois des exploits sans lendemain. Et même si on est droit d'espérer un redressement, le processus sera, vraisemblablement, très long. Le football tunisien n'a pas fini de manger son pain noir.
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