STIP : le CMF suspend la cotation en bourse, en attendant l'approbation des états financiers
Le Conseil du Marché Financier a décidé de suspendre le titre STIP de la cotation à partir du mercredi 08 septembre 2010, et ce, « jusqu’à la publication des informations nécessaires à la protection des investisseurs et au bon fonctionnement du marché. » Cette décision fait suite à la non-transmission par la STIP au CMF des états financiers arrêtés au 30 juin 2010, approuvés par le conseil d’administration.
Dans un courrier adressé au CMF et rendu public par celui-ci, la STIP indique que des travaux de contrôle de ses états financiers intermédiaires arrêtés au 30/06/2010 ont été engagés par Messieurs les commissaires aux comptes et seront clôturés au cours du mois de septembre. « Etant donné la spécificité particulière de l’arrêté des ces états financiers au 30/06/2010 (Restructuration financière de la STIP), les travaux y afférents, a précisé la STIP, seront clôturés au cours du mois de septembre 2010. Après approbation par le conseil d’administration de la STIP qui se tiendra ultérieurement une copie des états financiers arrêtés au 30/06/2010, accompagnée du rapport des commissaires aux comptes, vous sera transmise pour publication».
C’est ce qui a motivé la décision du CMF de suspendre provisoirement le titre STI
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Le titre STIP est suspendu de la cotation. Le CMF n’a fait qu’accomplir sa mission de veiller à la transparence dans les relations financières et de protéger les porteurs. Le motif du retard invoqué par la STIP n’est pas convainquant, celle-ci semble se décharger sur ses commissaires aux comptes.
Je réagis avec un certain retard à cette information bien que je sois actionnaire de cette honorable entreprise laquelle nous a vendu, avec la bénédiction des autorités compétentes, à un prix exorbitant en rapport avec son cours affiché sur le marché boursier qui est descendu jusqu'à 2d.300 puis il est remonté à plus de 6d. Bien entendu, cette évolution ne semble pas le fait d'un jeu limpide de la bourse, mais plutôt celui des combines des spéculateurs que la loi refuse de punir pour des considérations qu'un actionnaire minoritaire ne peut pas comprendre et encore moins les admettre dans un pays qui jouit d'un classement honorable au niveau de toutes les institutions internationales. Je dis cela sans espoir, mais pour satisfaire ma curiosité intellectuelle et mon amour propre. Néanmoins, je réitère mon appel à toutes les Autorités concernées de laisser la réglementation appropriée jouer en faveur des "petits porteurs" si jamais, nous voudrions bien que cette catégorie socio- professionnelle tire elle-aussi profit de la croissance économique enregistrée, d'autant plus qu'on veut encourager de nouvelles formules qui incitent à l'épargne, sous différentes formes, pour anticiper les difficultés qui surgiraient au niveau des Caisses de retraite et de prévoyance sociale. Un petit tour au niveau des Conseils d'administration des sociétés non pas familiales mais celles qui ont été achetées, avec un cahier des charges, pour sortir avec une idée quant au choix des Administrateurs et ceux qui sont supposés représenter les actionnaires minoritaires. Quand la société appartenait à l'Etat, tout le monde sait que les nominations aussi bien des PDG que des administrateurs obéit à une certaine règle, qu'on pourrait contester mais personne ne pouvait la réfuter. Au jour d'aujourd'hui, on peut espérer que ces choses doivent changer, malheureusement, les privés ne semblent pas acheter seulement le Patrimoine de la Société, mais également, les habitudes qui ne sont pas, tout le temps, catholiques. Comme nous vivons avec et dans le cadre du Programme Présidentiel consacré non pas à cataloguer les défis mais plutôt à s'ingénier pour les relever, j'invite les autorités compétentes à accorder une attention particulière qui aiderait à susciter une confiance certaine dans le fonctionnement des rouages économiques et financiers du pays.