Bond significatif de la Tunisie au classement de Davos : 32ème rang mondial, 8 places gagnées
La Tunisie vient d’accomplir un bond significatif dans le classement mondial de la compétitivité globale, en se classant au 32ème rang, contre 40 l’année dernière, avançant ainsi de 8 places. Elle se positionne ainsi en tant que 4ème économie arabe et première panafricaine.
C’est ce que révèle le Rapport Mondial de la Compétitivité (Global Competitiveness Report) 2010-2011, publié ce jeudi 9 septembre par le World Economic Forum (Davos). La présentation de ce rapport en Tunisie a été effectuée par l’institut Arabe des Chefs d’Entreprise (IACE) qui constitue le point focal national pour le WEF-Davos.
Le nouveau rapport de la compétitivité, englobe 139 pays, en intégrant 6 nouvelles économies à savoir l’Iran, le Liban, Swaziland, le Cap Vert, Angola et Moldova. Pour chacun de ces pays plus de 110 indicateurs ont été présentés.
Le Classement du World Economic Forum se base sur 12 piliers qui mesurent les différents aspects socio-économiques des pays.
Les 12 piliers sont composés de 111 variables :
- Recueillies directement auprès des organismes nationaux et internationaux (32 variables).
- Observés à partir de l’enquête internationale auprès des chefs d’entreprises (79 variables).
Les 12 piliers du CGI sont :
• Les institutions
• L’infrastructure
• La stabilité macro-économique
• La santé et enseignement primaire
• L’enseignement supérieur et formation
• L’efficience du marché des biens
• L’efficience du marché du travail
• La sophistication du marché financier
• L’aptitude technologique
• La taille du marché
• La sophistication des affaires
• L’Innovation
Le rapport de cette année inclut une étude sur la compétitivité des pays de l’Union européenne ainsi qu’une autre portant sur la robustesse et la significativité de l’indice.
La Tunisie Quatrième économie Arabe et Première Pan-Africaine
Selon ce nouveau classement, la Tunisie a préservé son statut de leader en Afrique, et elle gagne deux places au niveau arabe pour dépasser le Bahrayn et le Kuwait. A l’exception d’Emirats Arabes Unis qui a reculé avec deux positions, tous les pays classés parmi les 40 premiers, ont réalisé de bonnes performances. Toutefois la Tunisie a réalisé la meilleure performance avec 8 positions, l’Arabie Saoudite et l’Oman en second avec 7 places.
En 17ème place et avec une performance de 5 positions, le Qatar demeure pour la deuxième année consécutive en tête de classement Arabe.
Les principaux changements dans le classement
La Suisse confirme son statut d’économie la plus compétitive pour la deuxième année de suite.
Les Etats-Unis cèdent leur deuxième place à la Suède, pour occuper la quatrième position, enregistrant ainsi un recul de deux positions, l’Allemagne et le Japon continuent à progresser dans le classement pour se situer respectivement en 5ème et 6ème place.
Fortement influencées par la dernière crise en Europe, l’Espagne et la Grèce ont enregistré respectivement un recul de 9 et 12 positions.
L’Indonésie et le Vietnam ont marqué une évolution remarquable dans le classement pour se situer respectivement en 44ème et 59ème position et enregistrant ainsi 10 et 16 places gagnées.
Le classement de la Tunisie par pilier
Le classement de la Tunisie par pilier confirme l’évolution et le progrès réalisés. Sept piliers ont enregistré un saut positif dans le classement général, dont quatre avec plus de 10 positions, notamment « la sophistication du marché financier », « l’efficience du marché de travail », « la stabilité macro-économique » et « la sophistication des affaires » avec respectivement 29, 19, 18 et 12 positions.
Quant aux piliers « Les institutions » et « aptitude technologique », le classement n’a pas changé.
Deux piliers ont reculé d’une position, à savoir « Santé et enseignement primaire » et « Taille du marché ». Seul le pilier « Infrastructure » a perdu 9 places dans le classement général, en reculant de la 37ème position à la 46ème.
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KHAMSA OUA KHMIS ALA BLEDI VIVE LA TUNISIE, POUR MA PART CITOYEN TUNISIEN JE NE MANQUERAI PAS DE PARTICIPER A CET EFFORT AFIN DE HISSER NOTRE PAYS PARMIS LES GRANDS. JE FELICTE TOUS LES INTERVENANTS POUR CETTE CONSIDERATION ET EN PARTICULIER NOTRE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE MONSIEUR BEN ALI
Tout classement de quelque nature que ce soit ne peut que provoquer des réactions diverses.Ceux qui ont amélioré leur position applaudissent les résultats alors que ceux qui ont régressé continuent à critiquer ce genre d'évaluation non objective à 100%.Comme le disait Henri Guitton éminent auteur français et éditeur de Dalloz,la statistique travaille sur des erreurs sans être elle même une erreur.Nombreuses variables sont non controllables et échappent à toute mesure.En outre la collecte,le dépouille ment,le traitement et la diffusion des données sont quaatre phases délica tes et requièrent énormément de précautions afin de minimiser le biais et le manque de précision et cohérence.En tout état de cause,il faut relativiser et non généraliser les résultats obtenus.On peut utiliser les mêmes données brutes et aboutir à résultats divergents eu égard aux scénarios et modèles d'analyse utilisés.Les concepts,les mesures et la finalité de tels classements doivent conduire les analystes concernés à établir des hypothèses irréfutables et un traitement rigoureux.Selon Emile Zola,célèbre auteur français, les données fiables doivent être objectives,précises,fiables,vérifiables,cohérentes et récentes.Ces exigences risquent de ne pas être réunies,ceci porterait atteinte à la crédibilité des résultats.