A l'approche du 11 septembre: l'Amérique "désarmée" face à 200 illuminés ?!
A l'approche du 11 septembre, la vague de fond de l'islamophobie déferle sur les pays occidentaux avec une violence inouïe, menaçant tel un Tsunami de tout emporter sur son passage, y compris le bon sens dont Descartes pensait, il y a 500 ans, qu'il était "la chose du monde la mieux partagée". Attentats racistes, pamphlets, caricatures, apéritif républicain (sic) et même jeux électroniques, tout y est...ou presque. Car voilà qu'un illuminé, gourou d'une secte protestante de son état, nous promet un autodafé d' exemplaires du Coran à l'occasion de la commémoration de l'attentat contre les deux tours jumelles de Manhattan dont il tient pour responsable "les musulmans et la chariaa", renouant avec une pratique qu'on croyait disparue avec les nazis.
Les démocraties occidentales, s'abritant derrière la sacro-sainte liberté d'expression s'avouent impuissantes face à cette déferlante, se contentant d'appels à la raison et de condamnations de principe tandis que le commandant en chef des troupes des troupes américaines en Afghanistan a cru trouver l'argument-massue pour dissuader cette secte de passer à l'acte: elle risque de mettre en danger la vie des soldats américains dans ce pays. En bonne logique, le général n'aurait eu rien à redire s'il n'y avait pas eu ce risque. Grand seigneur, le pasteur Terry Jones, l'un des chefs de cette église a fini par reconnaître que son acte "pouvait offenser les musulmans", tout en réaffirmant "qu'on ne peut pas reculer devant les dangers de l'Islam". Même s'il revient sur sa décision, ce pasteur aura, en tout cas, réussi un fameux de pub. De quoi donner des idées à d'autres Terry Jones. Cela promet.
A qui feraient-on croire que l'Amérique est impuissante face à quinze pelés et 20 tondus (cette église compte en tout 200 "fidèles) qui risquent par leur geste insensé de nous ramener à l'âge des ténèbres. Les extrêmistes des deux côtés doivent se frotter les mains.
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