Le plan Yaïche, planche de salut de l'économie tunisienne ?
Nizar Yaïche ne chôme pas. Depuis son départ du gouvernement, l’ancien ministre des Finances n’a rien changé à son rythme quotidien. Lève-tôt, arc-bouté sur son ordinateur, recevant des visiteurs au 4e étage de l’immeuble aux Berges du Lac, il cogite. L’ingénieur centralien, associé chez PWC, 46 ans, rattrapé par la politique, ne se résout pas à renoncer à la chose publique. Les six mois passés à la tête des Finances, de fin février à début septembre dernier, lui avaient révélé l’ampleur d’un désastre annoncé. Parti sur un goût d’inachevé, il entend apporter sa contribution à un effort de redressement.
De son métier de consultant international, Nizar Yaïche a gardé le sens de la vision, de la stratégie et des plans d’action. Avec le recul, et loin des pressions du quotidien, il finalise un document conceptuel et stratégique, priorisé en actions et mesures, enrichies à la lumière des entretiens avec des acteurs significatifs et des experts reconnus. En dernière ligne droite, il teste ses analyses et recommandations auprès d’un panel de décisionnaires. Songe-t-il à en faire son programme politique pour un mandat d’élu ou un retour au gouvernement? Il n’y pense pas, affirme-t-il. Du moins, pour le moment…
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Avec des gènes de qualité rare on peut faire des merveilles. Fière de l'avoir enseigné l'année du bac, fière de le voir après tant d'années, avec la même humilité, la passion du travail. Une bonne leçon silencieuse à tous nos jeunes. Bonne continuation !