Le sport tunisien à la recherche de son financement
Des centaines de chèques sans provision, le président d’un grand club sportif aux abonnés absents et de nombreux dirigeants sportifs dans l’angoisse. Le sport tunisien est à la recherche de son financement. Nouvellement élu à la tête de l’Etoile Sportive du Sahel (ESS), Maher Karoui vient de lever un coin de voile sur l’ampleur de la situation. A lui seul, son club a besoin de pas moins de 16 millions de dinars pour fonctionner pendant une saison. La moitié de la somme est à lever auprès de grands sponsors et l’autre moitié est à obtenir de diverses autres sources. Quant aux arriérés à régler, ils s’élèvent à plus de 28 millions de dinars, bien difficiles à absorber.
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A un moment donné, il faut arrêter cette pandémie d'un autre genre, et d'une tout autre urgence ! Le sport tunisien " à la recherche de son financement" ? Il aurait été moins dans ses petits souliers, le sport tunisien, s'il s'était abstenu de servir à tour de bras des conditions mirobolantes - et totalement inattendues ! - à des joueurs et à des entraineurs qui ne lui ont rien apporté, ni ajouté... Dernière nouvelle qui vous fait monter la pression artérielle jusqu'à l'apoplexie, celle de ce nouveau sélectionneur national (si, si : c'est ainsi qu'on le présente !) qui émargera à plus de 100.000 dinars par mois !!! En fin 2021, alors que les caisses de l'Etat crient famine, que les salaires des Tunisiens sont loin d'être garantis, et que le FMI et les autres créanciers, déjà suffisamment marris, hésitent légitimement à leur donner de quoi acheter leur pain !!! Bravo, Jari : vous mériteriez de passer devant un bon peloton d'exécution ! Et on ne parlerait plus de la nécessité de plancher sur la recherche de financement pour ce malheureux sport tunisien...