Une circulaire du MESRC pour améliorer le classement des universités tunisiennes à l'échelle internationale
Alors que dans les classements internationaux et notamment le plus connu, celui de Shanghaï, les universités anglo-saxonnes et asiatiques caracolent en tête, les nôtres sont à la traîne derrière les universités maghrébines et africaines. Un classement qui a surpris, sachant qu’au niveau de la production scientifique qui constitue le principal critère de hiérarchisation des universités, la Tunisie est plutôt bien lotie. arrivant au troisième rang africain en nombres d'articles derrière l'Afrique du Sud et l'Egypte respectivement 4 et 8 fois plus peuplés. Une circulaire récente du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique aux Présidents des universités et aux Directeurs généraux des centres et instituts de recherche scientifique nous fournit quelques éléments de réponse :
Il en ressort que le nombre d’articles scientifiques attribué aux universités tunisiennes dans les bases des publications scientifiques internationales ne reflète par leur volume réel. Ceci est imputable au fait qu’il n’y est pas fait mention de la dénomination exacte de l’université à laquelle appartiennent les auteurs desdits articles. Ce qui ne permet pas d’avoir une seule référence pour chaque université au sein des bases des publications scientifiques internationales.
Suit une série de recommandations pour amliorer le classement des université tunisiennes à l'échelle internationale, comme la nécessité pour les auteurs d’articles scientifiques de désigner dans leurs articles, l’université à laquelle ils appartiennent sous son nom officiel, ceci étant valable également pour les articles scientifiques réalisés dans le cadre des projets de coopération internationale.
Les chercheurs exerçant dans les instituts et les centres de recherche sont également priés de mentionner dans leurs travaux le nom de l’université à laquelle leur établissement sera rattaché. Ce qui permettra également de les prendre en compte dans la fixation du montant des crédits annuels alloués aux laboratoires et autres unités de recherches.
Liste des dénominations officielles des Universités
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University of Tunis | Université de Tunis | ????? ???? |
University of Tunis El Manar | Université de Tunis El Manar | ????? ???? ?????? |
Manouba University | Université de La Manouba | ????? ????? |
University of 7th November at Carthage | Université de 7 Novembre à Carthage | ?????7 ?????? ????? |
Ez-zitouna University-Tunis | Université Ez-zitouna-Tunis | ????? ???????? - ???? |
Virtual University of Tunis | Université Virtuelle de Tunis | ????? ???? ?????????? |
University of Sousse | Université de Sousse | ????? ???? |
University of Monastir | Université de Monastir | ????? ???????? |
University of Kairouan | Université de Kairouan | ????? ???????? |
University of Jendouba | Université de Jendouba | ????? ?????? |
University of Sfax | Université de Sfax | ????? ????? |
University of Gabes | Université de Gabes | ????? ???? |
University of Gafsa | Université de Gafsa | ????? ???? |
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Plus qu'une circulaire, c'est un débat national sur l'état des lieux de l'université tunisienne.
Comment concevoir l'amélioration du classement de nos universités alors qu'on ignore nos enseignants en Europe qui doivent attendre des mois une nomination à un poste délaissé par les pistonnés.C'est l'exemple d'une enseignante docteur en gestion de Paris dauphine qui a attendu de longs mois alors que l'institut qu'elle a choisi emploie des coopérants..mauritaniens.(malgré tout le respect que je leur dois). Je citerai le cas d'une doctorante de l'ESCP Europe à Paris ,école classée première dans sa catégorie au monde qui a été boursière de..la chambre de commerce de Paris et qui craint qu'on lui donne un poste subalterne si elle décide de revenir au bercail....Arrêtons le piston , cherchons et reconnaissons les compétences tunisiennes et notre classemlent suivra..
La recherche scientifique en Tunisie, pour relever l'ensemble des défis nationaux, doit être conçue comme une priorité stratégique à tous les niveaux et par tous les paramètres; un débat national de haut niveau, un état des lieux de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique , une analyse approfondie du réel universitaire dans toutes ses composantes, une comparaison avec d'autres situations ne pourraient que préciser les lacunes, les forces et les attentes. L'Université doit être considérée comme un espace de production de savoir.
Ne retenir de la série de recommandations de la circulaire que la désignation de l’université d’appartenance selon la nomenclature officielle risque d’avoir un effet réducteur.