Un mois pour ficeler l’initiative nationale de sortie de crise en Tunisie (Album - photos)
Les porteurs de l’initiative nationale de sortie de crise en Tunisie se sont donnés un mois pour conceptualiser le contenu de leur proposition afin de la soumettre au président Kais Saïed. Cette mission a été confiée à trois groupes de travail devant formuler des propositions utiles sur les plans politique, économique et social. Il s’agira également de définir la place qui sera réservée, dans une phase à venir, aux partis politiques et des composantes de la société civile, dans cette démarche voulue inclusive.
Le coup d’envoi des travaux a été donné vendredi 27 janvier 2023, par les dirigeants des quatre partenaires à savoir l’UGTT, l’Ordre national des Avocats, la Ligue tunisienne des droits de l’Homme et le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux. Pour Noureddine Tabboubi, « c’est une occasion historique à ne pas rater pour réunir les différentes parties concernées autour d’un même projet d’avenir, à même de désengager la Tunisie d’une crise plurielle qui l’accable. »
De son côté, la bâtonnier des avocats, Me Hatem Meziou, a escompté une synergie positive du président Saïed quant aux propositions qui lui seront présentées. Il a également espéré que le gouvernement fasse de son côté l’effort nécessaire afin d’éviter à la Tunisie une dégradation plus marquée de la situation économique et sociale notamment.
De nombreux experts indépendants ont été associés aux groupes de travail. Parmi eux figurent notamment les anciens ministres Khaled Kaddour (Energie) Chiraz Laatiri (Culture) et Hakim Ben Hammouda (Finances), des banquiers Habib Karaouli (CAP Bank), Habib Haj Kouider (ex BNA), des universitaires, Sghaier Zakraoui, Sami Aouadi et Hamadi Redissi, des économistes, Safouane Ben Aissa et Mustapha Mezghani, des avocats, Imen Béjaoui et Imen Gzara, et des figures de la société civile, Abdelmajid Dabbar…
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Il aurait fallu accompagner les photos par les noms des personnes qui y figurent.
En analysant dans le temps l'initiative du "quarter " visant la préparation d'un programme de sortie de crise en Tunisie (expérience re-dupliquée) , il est dit dans cet article que les parties concernées se sont fixées sur un délai d'un mois à partir du 27 janvier pour conceptualiser leur proposition et la soumettre au président de la République.... Entre temps les élections du deuxième tour des législatives auront lieu le 29 janvier prochain et on attend à la proclamation des résultats définitifs au cours du mois de février sachant que les circonscriptions concernées sont malgré leur importance en nombre sensiblement inférieures au nombre total ... Il s'ensuit que le décalage entre la proclamation des résultats définitifs des élections et la soumission de l'initiative et son examen par le président et son équipe , par rapport à la proclamation définitive des élections législatives ne permet plus de remettre en cause l'institution législative nouvellement constituée ...?! Ainsi , l'initiative serait -elle plutôt à dominante économique ?! S'il en est ainsi perçu l'initiative du quarter pourrait être utile et prise en compte dans une perspective de réhabilitation de la situation économique et sociale...!? Autrement perçue c'est à dire remettant en cause le fait juridiquement établi au niveau institutionnel, l'initiative ne serait qu'un leurre pour ceux qui la conduisent ...?! Sans données précises, une telle analyse temporelle me paraît convaincante à mon sens si bien sûr mes calculs prospectifs dans le temps sont justes ?! Bouraoui BEN ABDELHAFIDH consultant juriste senior Ex-juge administratif