Journée de l’ONU 2024 à la Faculté des sciences juridiques : Comment “Penser la paix et la sécurité internationales aujourd’hui”
Cette année plus que jamais, la célébration de la Journée de l’ONU, prend forme, plus que d’une interpellation, d’une remise en question. L’impuissance totale de cette organisation face à la guerre en Ukraine, mais aussi et surtout au carnage horrible et arrogant perpétué par Israël contre le peuple palestinien et au Liban, appelle à une urgente réforme. L'Association tunisienne pour les Nations Unies (ATNU) etle Laboratoire de recherche en droit international et européen et relations Maghreb-Europe joignent leurs efforts pour aborder tant d’interrogations. A la faveur d’une rencontre qui se tiendra ce vendredi 25 octobre à la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales deTunis, des questions cruciales ne manqueront pas d’être posées. Le discours d’ouverture, qui sera prononcé par le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, sera particulièrement attendu pour mieux cerner la position de la Tunisie quant au renforcement du multilatéralisme certes, mais dans le cadre d’une ONU rénovée.
De son côté, connu pour son franc parler, le doyen de la Faculté, le Pr Wahid Ferchichi, saura sans doute, au-delà d’une protocolaire allocution de bienvenue, à rappeler l’érosion d’un système à présent désuet.
Les travaux se dérouleront en deux séances. La première, sous la présidence de Faiza Kefi, ancienne ministre et vice-présidente de l’ATNU, comprendra un rapport introductif par l’ambassadeur Moncef Baati, président de l’ATNU, une communication de la Pre Salwa Hamrouni, directrice du Laboratoire,intitulée “Penser la paix et la sécurité internationales aujourd’hui”, et une communication de Meriem Boughanmi, doctorante, sur “Le rôle de la communauté internationale dans la protection des droits des jeunes et desgénérations futures”.
La deuxième séance, présidée par Ghazi Gherairi, donnera la parole à la Pre Leila Chikhaoui, également ancienne ministre de l’Environnement, dans une communication sous le titre de : “Vers un avenir écologico-humain (plus) durable ?”. Chawki Gaddes, ancien Président de l’Instance nationale de protection des donnéespersonnelles traitera des enjeux du pacte numérique. Moez Charfeddine, maître-assistant à la Faculté, abordera avant la clôture des travaux, l’épineuse question : “Quelles réformes pour les Nations Unies?”.
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