Ahmed Ibrahim: pas de règlement de compte avec qui que ce soit
M. Ahmed Ibrahim, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a souligné qu'aucune décision officielle n'a été prise pour remercier ou éloigner n'importe quel fonctionnaire au sein du ministère indiquant qu'il s'agit tout simplement d'une tentative de regroupement de certaines fonctions similaires et « cela n'a rien à voir avec les personnes », a-t-il affirmé.
Et d'ajouter qu' « il ne s'agit nullement d'un règlement de compte avec qui que ce soit à cause de son appartenance ou de ses convictions ».
M. Ahmed Ibrahim, a précisé mardi dans une déclaration à l'agence TAP que les informations diffusées à ce propos « n'ont aucun rapport avec la réalité ».
Il a indiqué que parmi 17 fonctionnaires au cabinet du ministère, deux d'entre eux ont quitté le département avant sa prise de fonction à la tête du ministère, tandis que certaines fonctions seront regroupées, d'autres seront supprimées étant donné qu'elles ne sont pas à l'ordre du jour du gouvernement provisoire à l'instar du poste pour le suivi des opinions politiques des professeurs et des fonctionnaires et la relation avec le ministère de l'intérieur outre le changement de quelques directeurs généraux comme la direction de l'enseignement supérieur.
Le ministre a précisé que l'objectif de ces différentes mesures prises ou celles qui seront prises, est de garantir un climat de travail cohérent qui répond aux exigences de l'étape et d'assurer les meilleures conditions possibles pour poursuivre l'année universitaire, soulignant que la priorité est actuellement accordée à la régularisation de la situation des contractuels et la recherche des opportunités de titularisation et de recrutement tout en assurant la continuité du travail.
Il a aussi indiqué que tous les citoyens présents lundi et samedi dernier sont, en effet, des groupes de contractuels temporaires ainsi que des étudiants en droit du deuxième et du troisième cycle, outre les agents temporaires et les fonctionnaires ayant des problèmes sociaux, administratifs et professionnels qui ont tenu à rencontrer personnellement le ministre pour exposer leurs préoccupations afin de pouvoir résoudre leurs problèmes.
M. Ibrahim a rejeté la version du sit-in devant le ministère de la part de n'importe quelle partie.
Par ailleurs, il a fait observer que la majorité des citoyens qui ont visité lundi le ministère étaient des contractuels dont le nombre total s'élève à 7500 personnes soit l'équivalent du tiers des professeurs.
Le ministre a expliqué que le recrutement définitif de ces contractuels cause plusieurs défis liés aux constantes et aux commissions scientifiques, indiquant que jusqu'à présent près de 1500 dossiers ont été reçus et seront étudiés dans les plus brefs délais dont les plus importants sont ceux des contractuels en technologie, en gestion, en langues et autres.
Selon M. Ibrahim, le ministère a reçu mardi, les étudiants en 1ère année, en deuxième année et troisième année à la faculté des droits et non pas des avocats stagiaires, pour exposer leurs problèmes relatifs aux matières repassées au cours des sessions de contrôle afin d'englober les différentes matières au lieu de se limiter à celles de base, outre la présentation de demandes relatives à la volonté des étudiants de troisième cycle en droit de passer directement après l'achèvement de cette étape, au prestation de serment et à l'exercice de la profession d'avocat.
Le ministre a rappelé qu'il a reçu samedi dernier des délégations de contractuels de l'enseignement supérieur pour examiner leurs préoccupations, soulignant qu'il est aussi sorti pour discuter avec ceux qui sont à l'extérieur du ministère leur exprimant sa compréhension de leurs situations et de leurs demandes.
Il a ajouté qu'il a fixé des dates pour les rencontrer et leur a promis de répondre à leurs dossiers après les avoir examiné avec un esprit juste et équitable dans la mesure du possible.
M. Ibrahim a souligné qu'il a également reçu les étudiants à l'Institut supérieur du barreau qui sont venus pour présenter leurs revendications relatives à l'amélioration du climat de l'Institut dans sa relation avec l'administration ainsi que les critères adoptées dans la réussite et les problèmes d'ordre matériel en vue d'examiner la possibilité de leur accorder des primes.
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