Que font les banques ?
« C’est votre Chef d’Agence ! Je voudrais juste m’enquérir que tout se passe bien pour vous, votre famille, votre entreprise et vos employés. Hamdoullah ! Nous sommes à votre disposition ! » Tôt le matin, l’appel téléphonique fait chaud au cœur. Passé l’effet de surprise, les banques tunisiennes, notamment celles privées, sont rapidement passées dans la Relation-Client. Sans stratégie préalable bien définie, sans outils spécifiques appropriés, pour la plupart, mais avec la conviction des valeurs fondatrices.
« Nous avons rapidement compris, confie à Leaders, un banquier, que nous devions être dès les premières heures, au côté de nos clients. Pour leur témoigner de notre solidarité, évaluer les dégâts éventuels, et les aider à reprendre leurs activités. Il faut dire sincèrement, que nous n’y avions pas été préparés, mais nous nous y sommes lancés. L’ensemble de nos équipes ont été envoyées sur le terrain, autant que possible, bravant même de difficiles situations d’insécurité. Un appel téléphonique, et une visite d’entreprise. Chacun y est allé, avec son ardeur. Dans les agences, nous avons monté des cellules de suivies, reliées aux directions régionales et aux unités centrales, pour remonter l’information, solliciter les autorisations. »
Tôt le matin, au siège de cette grande banque du centre-ville de Tunis, la direction générale réunit chaque jour, un comité de crise : examiner la situation, recenser les besoins et agir. Dès son arrivée à la tête de la Banque Centrale de Tunisie, le nouveau gouverneur, M. Mustapha Kamel Nabli, avait réuni les patrons de banques pour les inciter à se rapprocher de leurs clientèles et de mobiliser en leur faveur les financements nécessaires. Chacun s‘est y mis, à son rythme certes, mais avec réelle volonté. L’ATB a été prompte à reprendre ses campagnes de communication, remettant ses spots à la télé. « Nous le faisons en banque citoyenne, espérant donner, ainsi qu’avec l’ensemble du secteur, un signal de relance, déclare à Leaders, un dirigeant de la banque. » D’autres, ont préféré se limiter aux actions sur le terrain, durant une première phase, s’apprêtant à revenir dans les médias.
Deux certitudes : la confirmation de l’importance de la relation-client, et la volonté de soutenir et accélérer la reprise. Un bon point à l'actif de nos banquiers.
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Je n 'ai rien compris !!!!!!! les banques vont nous soutenir ???? je n' ai rien vu c ' est tout à fait le contraire (dhakla fi 3ibe7 kha3ja min khassa3a)
Il n'est pas interdit de rêver. La fiction est utile - quelques fois - pour que nous gardions espoir qu'un jour viendra où nos banques ne nous verrons pas comme des vaches à lait mais comme des partenaires Gagnant-Gagnant
Les banques ! c'est toujours comme ça de la communication et ça s'arrête là, pas plus. L'histoire récente nous enseigne que ces mêmes banques ont tiré partie de tout ce qui bouge, à la première grisaille, plus personne, précisant que généralement à la suite de plusieures grisailles il y aura peut être des pluies bénéfiques, au moment de la cueillete, les banques par miracle répondent présentes. Re-réflechissons nos banques !
tout d'abord je vous félicite pour cet article.Mais pour moi , il faut faire une analyse profonde pour ce secteur. En effet, il faut voir les créances douteuses réelles , leurs structures financières , leurs portefeuilles de clients , leurs garantis pour les crédits .... pour savoir si nos banques ont une bonne solidité financière ou pas. De plus, SVP , je veux mettre un point très sensible qui est le processus de recrutement des personnels de banque, il n' y a aucune transparence et aucune honnêteté. pas mal de personnel non pas les bonnes compétences pour accomplir leurs taches et en conséquence on n'aura jamais de développement pour ce secteur. A mon avis la banque centrale doit prendre des lois pour avoir plus de transparence. Pour le service clientèle je l'ai jamais vu en n' aucune banque. nous nous sommes trèèèèèèèèèèèèèèèèèès loin de la réalité.c'est malheureux.