En attendant les mémoires-analyses de Mansour Moalla
Grand nombre de Tunisiens sont restés attachés à des Hommes célèbres, non ébranlés dans leurs principes fondamentaux et valeurs déontologiques, ayant tout sacrifié pour notre Pays, tant au niveau de leurs responsabilités dans l’Administration Publique, qu’à celui de leurs activités privées dans divers secteurs économiques.
Depuis la fin du règne tyrannique en Tunisie, un groupe de quelques dizaines d’amis, hommes d’affaires – universitaires et cadres supérieurs, ont convenu d’œuvrer pour la réhabilitation des Hommes & Femmes ayant beaucoup donné pour le développement de notre Patrie, et ayant résisté aux manœuvres d’intimidation et de chantage qui leur ont été infligées par ZABA.
Ils conviennent tous que M. Mansour Moalla constitue la première personnalité à laquelle un vibrant hommage devrait être justement rendu pour ses précieux services rendus à la Nation.
Dans son précieux ouvrage «De l’indépendance à la Révolution : système politique et développement économique» qui paraîtra vers la fin de ce mois, M. Mansour Moalla développera des idées et déblayera des pistes en vue de favoriser l’éclosion de stratégies de développement intégral, et l’émergence de plans d’actions permettant de cicatriser la fracture sociale et de redresser les fondamentaux macroéconomiques.
Avril 1993, une interview dans le Monde ‘‘Le Très Bon Élève de la FMI’’ a fait un ‘‘tollé’’, parce que l’interviewé a émis des réserves sur le projet ‘‘libéralisation économique’’ dicté par la FMI à la Tunisie. Dans cette interview, il avait émis des réserves quant aux conditions jugées excessives, imposées à une Tunisie fraichement industrialisée et dépourvue de toute forme d’immunité socio-économique lui permettant de faire face -sans trop de dégâts- aux ‘‘courants d’air’’ issus de l’ouverture – quoique progressive – des barrières douanières, tant administratives que tarifaires. A cette époque, voulant récupérer les premiers fruits d’une politique de développement longuement réfléchie depuis les années 70, et cédant à l’influence de ses conseillers subtilement formatés par les experts de la FMI et de l’ex-GATT, ZABA a fait montre d’un triomphalisme en décrétant la souscription graduelle de la TUNISIE aux accords OMC et la mise en œuvre d’un planning de démantèlement tarifaire avec l’Union Européenne s’étalant sur 1995-2007.
N’ayant aucune culture économique ni sociale, et étant très mal conseillé par ses fidèles, ZABA mit le pied dans le plat et crut ‘‘que le seul Programme de Mise à Niveau (PMN) soit capable de donner au tissu industriel le tonus requis pour résister aux bourrasques de la concurrence internationale, voire même la concurrence déloyale provenant des pays émergents’’. Naturellement, Si Mansour est revenu dans son bouquin à ce sujet, et a émis l’idée de remise en question de l’accord d’association de la Tunisie avec l’Union européenne et du principe de la réciprocité totale en matière douanière, d’industrie, de service et de commerce.
J’ai dû revenir à mon père, qui l’avait connu à Paris 1953-1955, pour recueillir les œuvres de Si Mansour depuis les premiers jours de notre Indépendance. Fondateur en 1957, avec Hédi Nouira, de la Banque centrale de Tunisie, il recruta/forma les futurs DG de banques tunisiennes et donna naissance au Dinar Tunisien avant de recevoir un coup bas de son coéquipier. Durant la présidence d'Habib Bourguiba, il est successivement ministre de l'Industrie et du Commerce (1967-1968), des PTT (1969-1970), du Plan (1970-1974) et des Finances et du Plan (1980-1983). Parallèlement, il fonde la SNI-SRI (convertie en la BDET) ainsi que l’ENA de Tunis, crée 8 banques de développement, et contribue activement à la création de l'Ordre des experts comptables de Tunisie en 1983. Conscient du rôle que doit jouer le secteur privé dans le développement économique et social du pays, il crée la BIAT en 1976, suivie par le GAT en 1981 et l’IACE en 1984 et la Fondation en 1992 (tuée dans l’œuf en juin 1993).
L'idée de la création de banques de développement revient à Si Mansour, alors Ministre des Finances et du Plan (1980-1983). En effet, Les banques de développement ont été créées pour financer des projets de développement par l'octroi de prêts à moyen et long terme et des prises de participation au capital des entreprises financées. A leur constitution, le capital initial de ces banques a été pour moitié apporté par l'État tunisien et pour moitié par des organismes publics de pays arabes. L'objectif initial était de contribuer à la mobilisation des ressources nécessaires au financement du VIème plan de développement (1981-1986). En plus des banques de développement nationales (BDET, BNDT...), six banques tuniso-arabes, ont été créées : la BTKD avec le Koweït, la STUSID avec l'Arabie Saoudite, la BTEI avec les Émirats Arabes Unis, la BTQI avec le Qatar, la BCMA avec l'Algérie et la BTL avec la Libye. Ces banques ont largement contribué à l'essor du secteur touristique et à la création des projets industriels. Mais, face à l’interruption de la politique d’incitation de l’investissement privé, aggravée par la suppression brutale de la protection douanière, l'activité des banques de développement s'est progressivement essoufflée, pour succomber à un assassinat. Même la BDET, fleuron des banques d’investissement prise comme modèle par les pays amis a été absorbée par sa fille.
A la BIAT, ayant fait confiance à ses amis et ses élèves, il a conduit une stratégie d’ouverture et de filialisation des activités annexes (GAT, SOFIAT, SINAT, PROTECTRICE, ….). De retour du Gouvernement Mzali, son Conseil d’Administration a confirmé son ami à la présidence de la Banque, et lui a consenti le poste de Président Fondateur-Honoraire. Ses performances lui ont attiré la jalousie ses amis, et lui ont causé en Mai 1993 une embuscade vicieusement tendu par certains loups de Carthage.
Le plan diabolique subtilement cousu a conduit la Banque à observer une pression autocratique, jusqu’à forcer le départ de son fondateur. Je me souviens du Jeudi noir, le 13 Mai 1993. En faisant ma toilette au petit matin, je n’ai pu maîtriser mon émotion, le rasoir électrique se mouillant par des larmes déversées sur mon visage. A 9h30, Si Mansour me reçoit agréablement dans son bureau. J’ai pu converser avec lui en toute sérénité, avant qu’il ne quitte définitivement la Banque. Quelques jours après, et connaissant mon dévouement pour Si Mansour, on me chargea de convoquer les actionnaires de la FONDATION en Assemblée Générale Liquidative, instruction que j’ai été amené à concrétiser non sans amertume.
A présent, un cercle d’amis s’est montré très enthousiaste à l'idée l’idée de mettre à contribution Si Mansour dans des ateliers de réflexion stratégique, auxquels entendent participer activement grand nombre de concitoyens, n’ayant pas de coloration politique et ne voulant pas s’engager dans des partis, pour réfléchir et débattre ensemble des sujets de l’heure.
Cette orientation trouve également sa motivation dans l’absence de débats socio-économiques, dans une phase de transition démocratique particulièrement assoiffée au traitement des problématiques les plus épineuses, impactant à la fois l’emploi et l’entreprise, dont notamment :
1) analyse des motivations et enjeux de la révolution de la dignité : injustice sociale, disparité des richesses, précarité de l’emploi, chômage particulièrement des jeunes diplômés, ….
2) identification de solutions de résorption du chômage : préservation des emplois, création de nouveaux emplois
3) diagnostic du système éducatif et de son inadaptation aux besoins économiques : pistes de solution
4) adaptabilité de l'enseignement supérieur aux besoins futurs en compétences humaines
5) analyse rétrospective des investissements et identification de moyens de relance
6) redressement des fondamentaux économiques : stratégie & plan d’actions
7) restructuration du système financier et reprofilage des leviers financiers
8) benchmark des pays compétiteurs de la Tunisie et récepteurs d'Investissements extérieurs
9) benchmark des modèles économiques & sociaux, et success stories
10) motivations & enjeux de l'établissement de barrières douanières (techniques, normatives, et anti-dumping)
11) mécanismes incitatifs à l'investissement: Industrie, Agriculture, Tourisme, ...
12) identification des grands projets ‘‘locomotives’’ viables économiquement et rentable financièrement
13) recherche de fonds d’investissement arabes pour le financement des grands projets & investissements privés
Animé encore d’une bonne volonté pour s’investir pour la Patrie en dépit de son âge avancé, Si Mansour bénéficie de la légitimité requise pour rassembler les forces vives du pays autour des sujets de l'heure et catalyser l'éclosion de débats féconds. En outre, sa neutralité politique fait de Si Mansour la personnalité la plus crédible et la mieux placée pour animer des ateliers de réflexion stratégique, dont les livrables pourraient être utiles pour le Gouvernement transitoire actuel et celui issu de la Constituante, voire même aux divers Gouvernements qui émergeront après l’adoption du nouveau Destour.
Ayant abordé avec lui le sujet, il me répondit : ?? ???? ????????? ?????? ????
L'idée partagée avec certains amis consiste à le convaincre de parrainer un groupe d'Intellects (Hommes d'affaires, Économistes, Ingénieurs, Universitaires, .....), en vue de débattre périodiquement des thématiques cruciales, dominant la phase de transition démocratique que traverse notre pays pouvant se prolonger en 2012.
NOTA 1: Dans son interview à La Presse (du 04/04/2011), Si Mansour pose le véritable problème politique de l'heure qui n’est autre que le cafouillage des partis sur le terrain : (1) tenter de séduire la masse sans programme, (2) attirer des sympathisants parmi les jeunes, (3) s’obstiner à limiter la montée de l’extrémisme sans alliance au centre.
«Je peux comprendre les ambitions propres des uns et des autres, mais il faut penser à l’avenir du pays. Si les uns se laissaient tenter par une alliance avec Ennahdha et les autres avec l’extrême gauche, ils se laisseraient phagocyter et le pays avec». Par cette phrase, M. Mansour Moalla a traduit l'angoisse que vit la plupart des tunisiens partisans de la tolérance, la clémence et la médiation (valeurs prônées par notre religion).
Au sujet de la gouvernance de la Nation, M. Mansour Moalla souligne des précisions de taille: ''La majorité du pays n'est ni pour l'extrême droite ni pour l'extrême gauche - La période de transition devrait favoriser l'éclosion d'une majorité centriste - Le parti Ennahdha doit s'adapter à cet avenir que voulons tous pour le pays, et montrer qu'il n'a pas de vues extrémistes.''
NOTA 2: Dans son nouvel ouvrage «De l’indépendance à la Révolution : système politique et développement économique», Si Mansour Moalla considère que la plus grande priorité est le sauvetage de l’économie nationale, et la plus grande réforme à long terme concerne le système éducatif. Trois grands problèmes sont alors à résoudre:
1) Aggravation du chômage, notamment le chômage des diplômés (150.000 à 200.000), d'où une urgence d'inverser la tendance par la promotion de l'Emploi durable
2) Divorce entre le Système Éducatif et le Système Économique, problème à soigner par une meilleure adaptation de la formation des jeunes aux besoins de l’Entreprise. Il faudrait créer des universités vivantes, indépendantes et incitatives, accompagnant l’économie nationale. Le challenge consiste à former des jeunes employables.
3) Baisse importante du taux de croissance économique aggravée par une stagnation des investissements. Après avoir représenté 30% du PIB en 1970-1980, les investissements ne pèsent plus que 22%. La politique d'investissement est donc à revoir.
Mohamed Chawki Abid
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J’ai appris qu’il ait renoué hier avec le siège de l’IACE pour honorer la rencontre donnée à Mr BCE et ses ministres avec les Hommes d’affaires. Je prône l’organisation d’une demi-journée en l’honneur de Mr Mansour MOALLA, pour la présentation de son livre (en avant première), ce qui constituerait à mon avis une excellente occasion pour lui rendre un hommage amplement mérité.
Mr Moalla consitue un repère et un symbole féderateur par les temps qui courent, non seulement pour son approche économique, mais pour sa modération et sa vison socio-politique. La Tunisie en a tellement besoin dans cette période transitoire. Et plus si possible.
La participation de Si Mansour à des tables rondes et à des rencontres débats est très utile pour l'avenir de notre pays compte tenu de sa longue expérience et ses compétences attestée par tout le monde, une personnalité comme lui doit être sollicitée par tous les partis politiques s'ils pensent réellement à l'intérêt national. Si Chawki, vous avez parfaitement raison en disant que Si Mansour bénéficie de la légitimité requise pour rassembler les forces vives du pays autour des sujets de l'heure et catalyser l'éclosion de débats féconds. En outres, sa neutralité politique fait de Si Mansour la personnalité crédible la mieux placée pour animer des ateliers de réflexion stratégique, dont les livrables pourraient être utiles pour le Gouvernement transitoire actuel et celui issu de la Constituante, voire même aux divers Gouvernements qui émergeront après l’adoption du nouveau Destour.
Je n’ai pas connu la personne, mais j’ai quelqu’un qui a effectué deux missions de conseil à la Biat et m’a rapporté bcp de biens de M.Moalla. Contrairement à ce qu’on pensait de lui (accusé d’être régionaliste), ses hommes de confiance à l...a Biat n’étaient pas Sfaxiens (siden, fenter, briki, krich), et il se serait fait trahir par des Sfaxiens ( …). Après son départ, des médocres ont été promus par son successeur, au dépens des performants tous partis. Même le successeur de son successeur n’a pas atteint le niveau de management de M.Moalla. Bien au contraire, il semble qu’il a préféré se rapprocher de Cathage ... De mauvaises langues disent qu’il aurait offert un gros ticket en cadeau de naissance au bébé de Zaba (bien sûr la Biat et pas lui). Bien sûr, je suis d'accord pour organiser une réception en son honneur à l'occasion de la sortie de son livre. J'espère être parmi vous...
J'ai un petit souvenir de Mr Mansour MOALLA quand il était Ministre des Finances et du Plan sous MZALI (1980-1983), alors qu'il avait sacrifié son poste de PDG-BIAT à son ''ami'' qui l'aurait trahi. Oui, toujours comme çà, on m'a toujours dit qu'il fait ...confiance à ses amis, et oublie le proverbe ''DIEU Préserve moi de mes amis, mes ennemis je m'en occupe''. Après son départ de la BIAT, le réseau d'amis s'est réduit comme une peau de chagrin, seule une poignée a entretenu le contact. En effet, j'ai lu ses articles dans Leaders et dans La Presse de Tunisie, et j'ai eu vent de sa 1ère interview télévisée avec Nesma le 21 Janvier, lors de laquelle il a parlé de la CONSTITUANTE.
J'ai beaucoup entendu parlé de Mr Moalla. C'est un Homme de principes, et il est prêt à tout sacrifier pour préserver sa dignité. Premier Tunisien diplômé de l'ENA (Paris), il a contribué au développement de tous les secteurs: de l'agro jus...qu'au Télécom, en passant par la Bct, l'économie, le plan et les finances. J'ai eu la chance de le suivre dans une interview télévisé courant Février, et j'étais étonné qu'il ait pu retenir des chiffres historiques: l'histoire du taux de croissance de 17% en 1974 sous Hédi Nouira. C'est vraiment fantastique. Je suis très fier d'être un compatriote de Mr Moalla.
J'ai eu l'immense honneur de côtoyer de très près Si Mansour ces 7 dernières années vu que j'ai eu la chance d'avoir été pour plus de 5 ans son plus proche collaborateur et le Directeur Commercial de son groupe. C'est un Homme exceptionnel, d'une intégrité indiscutable, hautement respectable et pour toujours respecté - qui a été à l'origine de ma véritable formation managériale et ascension professionnelle - et qui a depuis toujours su et pu garder une dignité inébranlable alors qu'il a été pendant plus de 20 ans tenu à l'écart de toute activité politique par l'ancien régime despotique n'ayant eu pour seul tord que celui d'avoir toujours plaidé pour sa liberté de penser et qui -sans aucune ambition sauf celle de servir sa patrie- contribue à travers ses analyses et ses réflexions à tracer des lignes directrices dont l'unique objectif est La genèse d'un État de droit, démocratique, libre et économiquement prospère !! Je serai toujours reconnaissant à mon Cher & Éternel Père Spirituel, Confident & Mentor !
Un sfaxien qui fait l'éloge d'un autre sfaxien, je me méfie!!!
Cadre de la BIAT, aujourd'hui à la retraite, je souscris totalement à l'idée que " M. Mansour Moalla constitue la première personnalité - ou du moins l'une des personnalités - à laquelle un vibrant hommage devrait être justement rendu pour ses précieux services rendus à la Nation. Pendant la période d'amnésie, je ne fus pas le seul cadre à évoquer avec beaucoup de passion l'apport de Si Mansour non seulement à la Banque mais au pays tout entier...Il n'était pas facile de se faire entendre...dès lors qu'on évoquait les "fondateurs" de la Banque, Si Mansour en tête...Le seul reproche amical que je ferais à Chawki ABID auquel me lie une sincère amitié...est l'omission qu'il a faite - omission que je ne tiens pas à monter en épingle mais que je regrette celle de ne pas avoir cru bon de citer en passant les hommes qui ont accompagné Si Mansour dans la conduite de la BIAT (pour m'en tenir rien qu'à ce seul exemple où Si Mansour a particulièrement brillé). Même quand Chawki a parlé du PDG qui a succédé à Si Mansour, il a juste parlé de "...son ami". Pourquoi ne pas tout simplement lui donner un nom cet ami?Et Dieu sait si à la BIAT on n'est pas autant attaché à Si Mansour qu'à son "ami", le PDG qui lui a succédé...Mais que voulez-vous parfois on est un peu victime du Syndrome Bourguiba...Certains pratiquaient une "dévotion" à Si Mansour comparable à celle pratiquée envers Bourguiba...Je suis certain que Si Mansour n'appréciait pas. Moi qui suis de formation littéraire et politiquement "gauchisant" (pour dire que je n'avais pas nécessairement des affinités idéologiques fortes avec Si Mansour) j'ai été séduit par la richesse de ce très grand homme, dont l'apport et l'intelligence couvraient beaucoup de domaines dépassant le strict domaine de la finance et de l'économie...un homme humaniste ouvert sur la culture comme peu de banquiers et de financiers savent l'être. C'est probablement cette ouverture sur la culture qui a fait de lui un homme profondément attachant et non cloisonné... Longue Vie à Si Mansour...
Mon cher collègue Abdelfattah m'a fait le reproche d'avoir omis de citer ceux qui ont accompagné si Mansour Moalla dans la fondation, le décollage et la croissance de la BIAT. Il a raison, j'ai omis de citer 3 honorables personnes: 1) Feu Habib Bourguiba Jr, co-fondateur avec si Mansour à la création de cette prestigieuse institution, alors PDG de la BDET à laquelle j'étais employé; 2) Feu Hassan ZEGHAL, Directeur Général de la BIAT pendant sa phase de décollage et de croissance (1976-1989); 3) Feu Habib FOURATI, 2ème Directeur Général de la BIAT, qui a été fidèle à ses principes d'indépendance et d'intégrité (1989-1998). Quant à son ''ami'', je préfère réserver mon opinion à un cercle privé.
Mansour merite la reconnissance de la nation. Peu d'intellectuels tunisiens ont subi la repression de l'ancien regime comme lui. On l'a fait quitter la banque qu'il a cree de toutes pieces pour un article sur le journal LeMonde. A mon avis, il merite d'etre elu a la tete de la prochaine Constituante dont il a ete le premier promoteur. Je voterais volontiers pour lui. Dr.Moncef Guen
J'ai travaillé avec si Mansour de 1976 à 1981 à la création de la BIAT c'est un grand Homme sur tous les points (ca veut tout dire). Si Mansour sera d'un grand apport à la Tunisie dans la phase de transition démocratique. Merci Mr Abid pour cet article.
Un grand Homme qui mérite une sincère reconnaissance et un vibrant hommage, pour tout ce qu'il a donné à la Nation, et pour avoir résisté aux manoeuvres intimidantes de BenAli. Mr Moalla est resté fidèle à ses valeurs patriotiques et à ses principes d'intégrité.
Un grand hommage à un grand homme
UN GRAND SALUT POUR UN GRAND MONSIEUR "DOCTEUR MANSOUR '