Des obus de mortier tombent à l'intérieur du territoire tunisien sur les frontières avec la Libye
Trois obus de mortier sont tombés, lundi, vers 15h00, à l'intérieur du territoire tunisien près des frontières avec la Libye, à 300 m au sud du poste frontalier de la région de Lamlas, située à proximité de Dhiba, dans le gouvernorat de Tataouine, a indiqué une source informée au ministère de la Défense nationale.
Un quatrième obus de mortier est tombé le même jour vers 18h30 à 500 m de la ligne de démarcation de la frontière tuniso-libyenne, a-t-elle ajouté, précisant que les quatre obus sont tombés dans des zones désertes.
La même source a écarté l'hypothèse d'un acte prémédité, soulignant que cela ne peut être une source d'inquiétude. Elle a indiqué que le ministère de la Défense nationale a informé le ministère des Affaires étrangères pour prendre les mesures nécessaires, à cet effet, avec la partie libyenne.
Il est à signaler que les affrontements auraient été intenses, lundi, à l'ouest de la Libye au long de la chaîne montagneuse de Nafoussa et aux alentours de la ville de Nalout et des régions situées à proximité, régions qui sont limitrophes aux frontières tuniso-libyennes.
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Qu'est-ce-qu'on attend ,nous tunisiens avec les algériens et égyptiens et c'est notre rôle, pour intervenir diplomatiquement auprès de guedafi et les révoltés pour trouver une issue à l'impasse actuelle.La guerre à nos portes ne résout aucun problème,au contraire notre passivité, une intervention internationale grandissante poussées par des voix ici et là, en plus le danger des extrémismes qui trouvent dans cette ambiance des conditions trés favorables pour s'introduire ,s'implanter et semer la zizanie :tout cela va compliquer la situation d'abord aux frères lybiens eux même qui voulaient au départ se libérer du joug d'une dictature pour se mettre enfin dans la gueule d'une autre dictature ou une situation à l'afghane;ensuite une telle situation qui pourrisse et qui perdure est très néfaste de toute la région et surtout nous et les égypteiens, fragilisés par la phase transitoire que nous vivons ,une telle instabilité sur nos frontières va à l'encontre de nos interrêts vitaux à un moment crucial de notre histoire.