Lutte anti-corruption : la Tunisie resserre l'étau
Entre la Commission Abdelfettah Amor, la Cour des Comptes, le CGF et les différents ministères et instances concernés, la lutte contre la corruption cherche à s’organiser et s’intensifier. Alignement sur des concepts clairs, approches concertées, méthodes performantes et outils efficients sont indispensables. La toute première mise en synergie commune vient d’être effectuée lundi à Tunis, à la faveur d’une réunion de haut niveau qui a groupé, pour la première fois, les principaux partenaires en vue d’amorcer un travail en profondeur à même de resserrer l’étau contre les malversations et la corruption.
Etablir un mécanisme national d’échange et de coordination, renforcer les capacités tunisiennes dans ces domaines et bénéficier des enseignements tirés dans d’autres situations similaires : la Tunisie accélère la mise en place d’un dispositif approprié, apprend Leaders. En théorie, l’ancien régime avait bien maquillé ses intentions. Les institutions sont en place : Cour des Comptes, CGF, bonne gouvernance, e-gouvernance, etc. La convention des Nations Unies contre la Corruption (2003) a fini par être ratifiée par la Tunisie, non sans atermoiement, en 2008 (15 pays arabes seulement), des experts participent par intermittence et sans suivi effectif aux travaux au Réseau Arabe pour l’Intégrité et contre la Corruption, créée par le PNUD et tout le discours officiel se contentait de bonnes paroles, travestissant la triste réalité.
Il faut dire que l’expertise accumulé par le système des Nations-Unies est bien enrichissante. Des contacts ont été d’ores et déjà établis et une première mission est actuellement à pied d’œuvre à Tunis pour contribuer à l’élaboration d’un projet d’assistance technique. Spécialiste des questions juridiques au sein du Programme de Gouvernance du PNUD pour la Région Arabe, Arkan El Seblani, attire l’attention sur l’importance de la coordination institutionnelle et considère que cette première étape est très positive et qu’elle amorce une phase transitoire qui requiert une coordination institutionnelle effective et régulière. Il reconnaît que les étapes à franchir sont très délicates, exigeant perspicacité, savoir faire et efforts soutenus. « Ce sont des décisions déterminantes, mais le processus est sur la bonne voie, souligne-t-il. »
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Traiter le theme de la corruption nous invite a parler de la Turquie qui ces dernieres semaines ne cesse de pledoyer pour la democratie, la liberté et la honneteté. Ma question: pourquoi beaucoup de nos compatriotes tunisiens continuent de voyager massivement en Turquie pour faire des courses et innonder le marche de produits infiltrés sur le territoire tunisien sans aucun controle douanier. La societé appartenant aux trabelsi et operant en Turquie continue?(la Turquie devrait intervenir pour montrer comme les pays europeens qu´on ne tolere pas l´existance de mafias sur ses territoires) J´ai l´impression que oui. Ces derniers jours la recherche du dollar noir en Tunisie est une mission impossible sauf si on est disposé de payer le dollar beaucoup au dela de sa valeur banquaire. La Turquie se beneficie de cette situation tant comme les sans scrupules tunisiens qui continuent de faire de notre marche interne le fief d´une mafia qui s´est caché durant des semaines revolutionnaires pour revenir a la charge: c´est le retour des corrompus (excluant, et je l´espere de tout mon coeur, les douaniers)
il faut surtout récupérer les biens voles et dissimules a l'étranger ,empecher tout état qui ne coopère pas avec les autorités tunisiennes d'investir ou entreprendre quoique ce soit en Tunisie
Il serait intéressant s'il y aura une régle pour activer les dossiers ( pour résoudre un litige) et qui dorment dans les tiroirs des bureaux des employés à l'administration.
