Baisse de 12% des transferts des Tunisiens à l'étranger, durant le 1er trimestre 2011
Paradoxe difficile à interpréter : les transferts opérés par les Tunisiens à l’étranger vers la Tunisie a accusé durant le premier trimestre 2011 une baisse de 12%. C’est ainsi que de 603 MD en 2010, ils ont chuté à 530 MD. D’après les tendances cycliques observées de par le monde, c’est généralement durant les périodes de difficultés économiques que les montants de ces transferts augmentent généralement, en signe de soutien des migrants à leurs familles restées dans leurs pays d’origine. Une forme de solidarité pour compenser la baisse des revenus, l’arrêt de travail et le ralentissement économique. Mais voilà que dans le cas de la Tunisie, les chiffres montrent une tendance inverse.
Evidemment, il ne doit s’agir, selon un spécialiste interrogé par Leaders, que d’une baisse passagère qui ne manquera pas de se corriger au cours du reste de l’année.
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cela demontre que les transferts des tunisiens a l'etranges ne sont pas seulment des aides a leurs familles mais aussi des investissements; et comme tout investisseur la paix et la securite jouent un role primordiale pour tout investissement,rien n'est clair pour le moment en tunisie, esperant que le nuage se degage .
Le très peu que j'ai pu épargner après des années fil-Ghorba, je l'ai tout transféré à la BH à Sidi Bou.. J'espère qu'il contribuera à qque chose, ou du moins que la BH ne tombe pas en panne :)
il y a deux raisons essentielles qui permettent de comprendre cette déviation de 12 %.La première est que partout en occident et je dirais que meme de par le monde une situation économique de crise sans precedent et par conséquence, le chomage a frappé dur partout, et surtout aux émigrés.Ce phénomène par exemple en Espagne où je vis depuis plusieurs décades est trés significatif, on a passé le seuil de 5 millions de sans travail, c´est à dire un taux de 19,5 %. Alors ici, où la plupart des émigrés sont des marocains et surtout des sudaméricains, les banques ont enregistré un taux de baisse dans les transferts vers l étranger de plus de 30 %, et une baisse considérable du nombre d´étrangers résidents en Espagne qui ont rejoint leurs pays d´origine. La deuxième raison et je viens a peine de l´effleurer, c´est que beaucoups des émigrants tunisiens ont décidé de rejoindre leur pays une fois que des vents de liberté ont commencé a y souffler, ce qui a réduit le nombre de tunisiens á l´etranger, on le verra quand il y aura des statistiques réelles.N oublions pas que ceux qui rentrent retiennent toujours leurs résidences ou bien ont la double nationalité, et qu´il ne faut pas tomber dans l erreur de considerer tout tunisien résident a l etranger comme emigrant pour raisons economiques, la plupart ils ont fuit l air étouffant de 60 ans d´imbécilité du pouvoir. Sommes toutes,il y a moins de tunisiens qui envoient de l´argent a leur pays et souvent reduisant leurs dépenses personnelles pour maintenir, sinon augmenter, la meme somme qu ils envoyaient avant.. Résultat, cette fausse baisse de 12 % est en réalité une hausse, seulement que la baiise est en valeur absolue, la hausse en valeur relative. J´èspère que cette fois, celui qui a toujours les ciseaux en main dans leaders, et qui chaque fois me censure mes ecrits, se rende compte que c´est une pratique obsolète et bientot elle sera considéré comme délictive. De toutes les façons, cette fois je garde copie de ça et si on me le censure de nouveau, je le publierais tel quel dans d´autres médias, san quitter ni point ni virgule, malgré les erreurs commises en français, car si j écris en espagnole, peu de gens le peuvent lire.
c'est curieux que nos enfants ne fassent pas d'effort pour soutenir notre patrie
cette baisse n'est peut être que le fait du hasard mais les spécialistes doivent aussi chercher des explications plus pertinentes. il est certain que les expatriés se trouvent souvent dans l'obligation de subvenir aux besoins de proches restés dans le pays mais la plus grande partie des fonds envoyés au pays servent à des investissements ou à la réalisation de travaux et l'état de paralysie dans le quel s'est trouvé le pays a limité la nécessité des transferts de fonds. même si la question ne peut être résolue par le gouvernement de transition, l'opportunité du passage au dinar convertible est aussi à discuter et il faut bien peser l'impact que cela aurait sur l'économie du pays.