News - 12.05.2011

Encore une longue journée pour Béji Caïd Essebsi, reçevant Rached Ghannouchi, Mohamed Kilani, Sana Ben Achour et Kamel Laabidi

Agenda bien chargé, depuis lundi, pour le Premier Ministre, M. Béji Caïd Essebsi, multipliant les contacts avec les formations politiques et les hautes instances. Après avoir reçu mardi, le secrétaire général de l’UGTT, M. Abdessalem Jerad, et le bâtonnier, Me Abderrazak Kilani, il s’est entretenu mercredi tour-à-tour avec le président d’Ennahdha, le cheikh Rached Gahnnouchi, le secrétaire général du Parti Socialiste de Gauche (PSG), M. Mohamed Kilani, la présidente de l'Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), Mme Sana Ben Achour et le président de l'Instance nationale indépendante pour la réforme de l'information et de la communication (INRIC), M. Kamel Labidi.
 
M. Rached Ghannouchi, qui était accompagné de Me Noureddine Behiri, a déclaré, au terme de l’audience, que l'entretien a permis de se concerter sur la situation que vit le pays, soulignant "la convergence des points de vue entre Ennahda et le gouvernement concernant l'ensemble des questions qui se posent".
Il a, également, indiqué que la rencontre a permis d'examiner les moyens permettant de dynamiser l'activité économique, de faire face aux actes de destruction des biens publics et privés et d'assurer la protection des citoyens. Il a, aussi, affirmé son refus de toute tentative de porter atteinte aux institutions de l'Etat.
 
Evoquant les agressions perpétrées récemment contre des manifestants, M. Rached Ghannouchi a affirmé la nécessité de garantir le droit d'expression et de manifestation. Il a salué, par ailleurs, l'affirmation par le premier ministre du gouvernement provisoire du maintien de la date du 24 juillet pour les élections de l'assemblée nationale constituante.
 
La rencontre avec M. Mohamed Kilani a permis d'examiner la situation dans le pays en cette période de transition et les principales échéances politiques. M.Mohamed Kilani a souligné, l'attachement du Premier ministre au maintien de la date des élections pour le 24 juillet ainsi que son engagement à assurer les meilleures conditions pour la transition démocratique.
 
Le fondateur du PSG a, aussi affirmé la nécessité de mettre à la disposition des jeunes les moyens leur permettant d'exprimer leur volonté et de les encourager à participer à la vie associative.Evoquant le rôle du PSG en cette étape délicate, M.Kilani a souligné que défendre le pays, consacrer les valeurs de la démocratie et réaliser les réformes sont les principales orientations du PSG pour la prochaine étape.
 
Pour sa part, Mme Sana Ben Achour a fait part de sa "préoccupation de la situation dans le pays, notamment en ce qui concerne les dérives sécuritaires et politiques et la lenteur du rythme de traitement des dossiers des symboles de la corruption et de la tyrannie". Elle a souligné "l'importance de procéder au réexamen du système sécuritaire et de l'assainir, afin d'aider à l'instauration de la stabilité et au rétablissement de la confiance dans les esprits des citoyens".
La présidente de l'ATFD a, en outre, mis l'accent sur l'importance de pareilles rencontres avec le Premier ministre, dans "l'approfondissement de la concertation et du dialogue entre le gouvernement de transition et les composantes de la société civile, afin que les réformes politiques soient à la hauteur des attentes du peuple tunisien".
Elle a, également, insisté sur le rôle central dévolu aux partis et aux organisations de la société civile pour faciliter la communication avec le peuple tunisien et approfondir le dialogue responsable, autour de toutes les questions et les enjeux futurs, dans l'intérêt supérieur du pays.
 
Au sujet de la polémique autour des dernières déclarations de M. Farhat Rajhi, la présidente de l'ATFD a indiqué que son association dénonce ces déclarations "inappropriées et irresponsables" et appelle, cependant, toutes les parties à faire preuve de pondération et à éviter l'escalade, afin de préserver la stabilité du pays et contribuer à la réalisation des objectifs de la révolution de la liberté et de la dignité.
 
Quant à M. Kamel Labidi, il a  indiqué que « le processus de réforme de l'information ne peut réussir qu'à condition que les professionnels aient la possibilité de prendre des initiatives et de contribuer à améliorer la performance de leurs établissements. Ce processus ne peut aboutir à des résultats positifs tant que l'on enregistre des agressions répétées à l'encontre des journalistes, tel que cela s'est passé vendredi dernier". Le président de l'INRIC a indiqué que le Premier ministre avait affirmé qu'il "n'était nullement permis de faire pression sur les journalistes ou de les agresser dans l'accomplissement de leur travail".
 
Le gouvernement tiendra compte des différentes propositions présentées par l'INRIC afin de réformer le secteur et promouvoir les conditions des journalistes, a-t-il encore ajouté.
 
 
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3 Commentaires
Les Commentaires
Mouelhi - 12-05-2011 13:37

Bonjour .j'ai à remarquer que telles réunions font aérer l'atmosphère et animer l'ambiance "populaire "Cela consolide les rapports qui n'ont en fait que le seul DEVOIR de mieux servir la TUNISIE :.Je partage l'opinion de M.K LABIDI quand au traitement de l'information à l'échelle nationale ! Aussi le fait de dynamiserla situation économique rapporté par M.GHANOUCHI ! Que veut le PEUPLE ,dans sa totalité qu'un accord total sur la manière parlaquelle ,notre pays trouve son chemin vers des desseins meilleurs !Actuellement NOUS tatonnons !W rabbi YOSTER !

Fathallah - 17-05-2011 18:07

Je félicite et remercie Mr le Premier Ministre de cette heureuse initiative tout en souhaitant qu'elle ne soit pas discriminatoire. Les "Nouveaux Petits Partis" subissent visiblement une discrimination flagrante quant au financement et j'espère que cette discrimination ne s'étende pas à sa relation avec l'Autorité Publique". J'estime que Mr le Premier Ministre ne refuse pas d'écouter les autres qui peuvent avoir des idées fort utiles étant entendu qu'un Parti Politique ne se mesure pas seulement par le poids des voix, mais par sa contribution objective à l'animation de la vie publique. .

mohsen daassi - 23-05-2011 09:57

En examinant les delais impartis pour réaliser les differentes étapes des préparatifs des élections de la constituante et en ayant en tete la date du 24 juillet pour réaliser ces élections, je dis personnellement que c'est impossible de réaliser ces élections à cette date precise sachant que: 1- le texte organisant ces élections paru le 10 mai, contient bcp de lacunes, telle que, d'une part on demande aux candidats de présenter leurs candidatures au plutard 45 jrs avant la date du 24/7(càd avant le 9 juin 2011) et de l'autre coté les listes electorales ne doivent ¨être affichées, avant les 45 jrs ci dessus indiqués!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! sachant que tout candidat aux élections doit indiquer son n° d'ordre dans les listes électorales affichées. 2- les predispositions electorales-listes des electeurs- arrondissements -nombre de sieges/par arrondissement, ne sont pas encore arrêtés. 3- le ministère de l'interieur est encore à la 1 ère phase des préparatifs, à savoir il est entrain de sensibiliser les électeurs à changer ou à se faire livrer une carte d'ident nationale, pieces maitresse pour les élections, pour bien respecter les procédures, il faut afficher les listes des électeurs, donner au moins 15 jours au peuple électeur de les consulter pour éviter toute omission et surtout faire appel à tous ceux qui ne sont pas inscrit à se faire inscrire et leur s donner le temps necssaire. 4- la plupart de certaines municipalités sont hors services-incendiées ou en attente de comité provisoire, 5- et bien d'autres problemes qui peuvent sugir à tt instant, et qu'il faut discuter non pas avec 4 ou 5 partis seulement mais avec ts les partis, etc......et dans ce cadre là, j'avance l'idée à monsieur le premier ministre, au lieu de consulter les partis un à un , il vaut mieux qu'il se réunit avec ts les partis periodiquement, au moins une fois pa mois. en conclusion que demande la société civile et tt le peuple, ils demandent l'élection d'un président et un parlement qui prépareront une constitution, qui ne sera promulguée qu'apres avoir été soumise à un referundum du peuple. si le peuple a accepté de rester dans l'illegalité pour quatre mois, il ne peut l'accepter pour une periode plus longue, mais admettons que le peuple accepte ,et tt le monde opère dans ce sens, n'est il pas judiciable de passer directement à l'election d'un parlement le 16 octobre, lequel parlement élira un president provisoire pour 4,6...ou 8 mois dates ultime pour élire le nouveau president pour évter au peuple les depenses superflux. - pourquoi on essaie d'eviter l'election du president de la republique, alors qu'on est aujourd'hui dans une situation , la ou on a besoin de quelqu'un qui parlera au peuple, (un sage et un bon interlocuteur) pour mettre les choses au point pour éviter l'anarchie qui règne actuellement etc.. -en meme temps on doit réflechir aux différents systèmes de controle à mettre en place, à tous les niveaux pour éviter de nouveau tout dérapage et surtout surtout, la procédure qui doit mettre dehors tout président ayant accompli ses deux mandats successifs même si les nouvelle election du nouveau president n'ont pas eu lieu. moralité de la chose , gangant du temps et passons aux élections présidentiels ou parlementaire ou les deux à la fois.

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