Dhehiba :"levez-vous orages désirés..."
La plupart des stations de radio tunisiennes rendent compte de manière régulière du développement de la situation sur la frontière tuniso-libyenne grâce à leurs correspondants sur place. Le problème, c'est que ces derniers, recrutés de toute évidence dans la population locale manquent d'expérience et surtout de professionnalisme, d'où les dérapages auxquels on a souvent droit. C'est ainsi que les bobards les plus invraisemblables sont lancés sur antenne sans aucune précaution, quitte à les rectifier ou à les relativiser quelques minutes plus tard. On a même entendu un correspondant lancer sur un ton pathétique de véritables SOS à l'armée tunisienne pour mettre fin aux bombardements des troupes pro Kadhafi (sic). Ils s'est bien gardé de nous dire comment, mais la seule solution possible, c'est d'entrer en territoire libyen puisque les tirs proviennent de ce pays. Ce qui serait une folie dans la conjoncture actuelle. Et de la part de notre "journaliste" cela s'appelle tout simplement de l'irresponsabilité.
Les radios concernées ont certes été bien inspirées de suivre les évènements sur nos frontières méridionales, mais il aurait fallu confier ce travail à de véritables professionnels qui savent jusqu'où il ne faut pas aller trop loin et qui n'essaient pas de faire dans le sensationnel d'autant plus que le sujet est trop délicat pour être traité d'une manière aussi légère.
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Dejà pour les journalistes tunisiens que vous qualifiiez de professionnelles, c'est limite, limite, si on plus ils font appel à des habitants de la région...bravo l'information.
j'aimerai bien savoir le nom de l'auteur de cet article comme ça je pourrai te répondre directement. un journaliste professionnel ne devrait pas se cacher derrière l'anonymat. il doit assumer ce qu'il dit...
Bravo si Taoufik pour ce message qui couvre une manière assez dangereuse pour notre pays et la sureté des citoyens, qui ont peur des coorespondances irresponsable, chaude comme le feu des stades, et injecte la peur dans les familles, les auditeurs partout, sachant que la verité est autre, la situation est tres bien maitrisé par la sureté nationale les soldats, et les vrais dhibats, qui defendent toujours leurs interets avec les lybiens loin des clans et de l'information politisé. " Rabbi Yihdi " l'information est sacrée
Si ça continue, une coordination avec les hommes de la revolution lybéenne sera d'une grande importance. Cela limiterait au moins les dégats. En plus, ni les journalistes ni personne d'autre sont censés connaitre la stratégie adopteé par l'armée .
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Mettons nous du bon coté au mois pour une fois. Les habitants des zones frontalières savent mieux que quiconque la réalité des choses. A mon avis, l'Etat libyen sera gouverné par les révolutionnaires et non par la horde de Gaddafi; ça me parait plus qu'évident (la position des pays occidentaux en dit beaucoup). Alors soyons rationnels et aidons la révolution Libyenne sans réserve en emprisonnant les militaires pro-Kaddafi qui empiètent sur le sol Tunisien et en fournissant toute l'aide nécessaire (matériel et logistique) pour préserver les intérêts Tunisiens dans le futur. N'attendons pas la chute du diable car on sait que : "Après l'heure ce n'est plus l"heure".
Moi, depuis l'aube de la révolution du 14 Janvier, j'ai insisté sur le fait que les journalistes (4ème Pouvoir ?) doivent faire preuve de prefessionnalisme responsable, et doivent éviter de scandiliser. Ils se permettent de tout dire à tort et à travers, et ce, soit disant au titre de la liberté de l'information. Votre liberté d'information de cette manière est entrain de conduire le pays vers où on est à présent, plus encore vers le décombre. Allez voir ailleurs chez ceux que vous vouler imiter. Mais de quelle manière ? hisser vous au niveau de mâturité. Moi, ma bataille c'est contre ce système d'information des ces journalistes qu'on ne peut pas, jusqu'à là, qualifier autrement que de "ebbajda"
Tous mouvements, violations de territoire, incidents constatés le long de la frontière Tuniso-Lybienne, relèvent strictement des Forces armées Tunisiennes. Seul le porte parole de ces forces est, me semble t-il, habilité à donner l'information de la situation militaire dans ces régions. Les correspondants des médias, ne doivent en aucun cas, procéder à des reportages de quelque nature que ce soit, sans l'accord de ces forces ou de leur porte-parole. Ils sont normalement passible du TMP, dans le cas où cette procédure n'est pas respectée. Les responsables militaires, leur porte-parole, doivent faire connaitre à tous la gravité de tels actes et les conséquences gravissimes, des bévues! La divulgation d'informations militaires, pouvant être en effet exploitées ... Sans vouloir attenter à la liberté des médias, ces correspondants doivent comprendre que le 'scoop', leur sera donné par ce porte-parole, qui est avec eux et non contre...dans certains cas, il pourrait être même leur confident éclairé...