D.Kaberuka: Le retour de la BAD à Abidjan est "imminent"
Donald Kaberuka, président de la Banque africaine de développement a évoqué, mardi, à Lisbonne, pays ou se tiendront, à partir de jeudi, les assemblées annuelles de la BAD, un retour "imminent" de la BAD à Abidjan.
"Aussitôt les bâtiments prêts et la sécurité assurée sur place, on va retourner à Abidjan" a déclaré M. Kaberuka lors d'un point de presse tenu à cette occasion.
Selon le service de presse de la BAD, contacté par la TAP, rien n'est encore confirmé. Il faut attendre la décision des gouverneurs de la BAD le 9 juin 2011.
La BAD mène ses opérations de son agence temporaire de Tunis depuis qu'elle y a été relocalisée de son siège à Abidjan, en 2003, en raison de la crise d'instabilité en Côte d'Ivoire.
"Les gouverneurs régionaux de la BAD doivent évoquer cette question jeudi", a encore souligné M. Kaberuka, indiquant qu'ils vont prendre en considération, à cet effet, le fait que "la Côte d'Ivoire se stabilise et que le pays se normalise".
Depuis sa relocalisation à Tunis, la Banque examine la situation sécuritaire à Abidjan chaque année, afin de déterminer si les conditions sont propices à son retour au siège.
Les membres du comité consultatif des gouverneurs de la BAD, réunis en avril dernier à Washington, avaient recommandé l'allongement de la périodicité de la revue de la situation sécuritaire à Abidjan, d'un an à trois ans.
Les 46èmes assemblées annuelles de la BAD, se tiendront du 9 au 10 juin 2011, à Lisbonne au Portugal, sous le thème "Vers un programme pour une croissance inclusive en Afrique". Elles seront précédées d'une série de séminaires et de conférences de haut niveau sur les principales questions de développement de l'Afrique.
Le Portugal est un actionnaire non africain de la BAD. C'est la troisième fois depuis l'entrée des pays non africains dans le capital de la banque en 1982, que les assemblées annuelles se dérouleront en dehors de l'Afrique.
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Pourquoi la BAD ne reste pas en Tunisie ? La ligue arabe a aussi délocalisé en Tunisie suite à la signature des accords de camp David, la BAD connaitra-t-elle le même sort ? La Tunisie restera-t-elle une solution remporarire ppour les sièges des organismes internationaux ?