Pour la première fois, les journalistes de deux groupes de presse menacent de faire grève
Jusque-là épargné, le secteur de la presse connaîtrait ses premières grèves dans quelques jours si d’ici là rien n’était fait pour dissiper les malentendus. Le plus grave c’est ce que ces grèves toucheraient les deux groupes de presse les plus importants et, jusqu’à une date récente, les plus prospères du pays, la SNIPE qui publie deux quotidiens, la Presse et Essahafa et Dar El Anwar qui publie deux quotidiens, Echourouk et le Quotidien et deux hebdomadaires, El Moussawar et El Anwar
S’agissant de la SNIPE, le conflit fait suite à la décision du PDG de la société et, en même temps, Directeur de la Presse de suspendre la parution d’Essahafa et de la remplacer par un hebdomadaire. Motif invoqué : les lourdes pertes accumulées par ce journal depuis sa création qui menaceraient l’équilibre financier du groupe. Ce que contestent les journalistes et le personnel technique d’Essahafa qui s’estiment en mesure de redresser la situation dans les mois à venir. Par contre, ils ne veulent pas entendre parler de sabordage du journal, soupçonnant la direction de chercher à se délester d'une partie du personnel après la disparition du quotidien. A noter que ce journal emploie une soixantaine de journalistes.
Quant au groupe Dar El Anwar, il semble que des problèmes de reclassement et de primes soient à l'origine de ce conflit social.
A noter que si le mouvement de grève a lieu, ce sera une première dans l'histoire de la presse tunisienne.
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Ils sont vraiment bornés ces tunisiens ! On leur dit que le groupe enregistre de lourdes pertes à cause de cette publication, et eux veulent enfoncer le clou, jusqu'à la mort. Qu'ils sont bêtes !
tant mieux, les tunisiens auront la paix pendant les jours de grève
Qu'ils fassent grève, on a suffisamment pour plusieurs semaines pour faire nos fond de poubelles! et personne ne se rendera compte de leur grève!!