2011, "l'annus horribilis" du tourisme tunisien
L’année 2011 restera dans l’histoire comme l’annus horibilis du tourisme tunisien : au 10 juin, les recette étaient par rapport à la période correspondante de 2010, en baisse de 51% en dinars et de 53% en euros, les nuitées de 55%, le nombre de touristes de 41%, le marché européen de 53%, les réservations pour l’été de 52% (elles étaient de 72% il y a deux mois) et le tourisme intérieur de 8%. Le manque à gagner est de 545 MD. Et ce n'est pas tout. L'onde de choc de cette crise pourra s'étendre jusqu'à 2012. A titre de comparaison, pendant la crise du Golfe en 1991 et l’affaire de la Ghriba, au cours desquelles le tourisme tunisien avait connu deux crises majeures, le nombre de touristes avait baissé respectivement de 26 et de 13%. Pour le Directeur général de l’ONTT, Habib Ammar, la révolution n’explique pas tout. Nous sommes en train de recueillir les fruits de notre immobilisme et notre manque de courage face à une crise structurelle qui dure depuis plus de vingt ans. Maintenant que la crise est bien là, il faut la mettre à profit pour apporter les solutions adéquates aux maux qui rongent notre tourisme : la diversification du produit, la dégradation de la qualité des services, la concurrence de plus en plus rude des pays voisins, le manque d’intérêt pour le tourisme intérieur qui représente dans la plupart des pays de l’hémisphère nord plus de 50% des touristes visitant ces pays, et pour les régions intérieures où on aurait pu développer un tourisme culturel et écologique de haut standing.
Il s’agit, bien sûr, de solutions à moyen ou long terme. Pour le moment, il faut essayer de sauver, ce qui peut l’être. Il y a les réservations last minute qui ont pris de l’importance ces dernières années et sur lesquelles les responsables du tourisme tunisien fondent de grands espoirs. Il y a les campagnes de promotion en Europe. Il y a aussi le tourisme algérien. Des centaines d’éductours ont été organisés à l’intention des journalistes et des TO, notamment algériens. Mais les résultats sont mitigés. Peut-être faudra t-il attendre la fin des examens pour se faire une idée de l’impact de ces actions ?
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et nous les tunisiens on est ou dans tout ça?comme d'hab on est ignorés alors que cette année plus que les autres on doit etre considérés comme des citoyens qui ont droit d'aller à l'hotel et que ce n'est plus reservé à une "elite" ou aux etrangers .psychologiquement on est tous atteins et une semaine dans un hotel vaut le meilleur psy.mais hélas vu les prix pratiqués aux citoyens "seconde zone" que nous sommes on est partis pour les vacances maison avec un peut de chance sous la clim...car j'ai prospecté à hammamet pour juillet et à 4 (2 parents et 2 enfants ) c'est pratiquement 2.000d la semaine dans un 4 etoiles voila triste constat
que serait l'année 2012 ? surement difficile, les repercutions de l'année en cours vont avoir une incidence négative sur l'année prochaine. l'un des T.O. skandinaves rapporte: nous nous estimons heureux si nous arriverons à réaliser un nombres de nuitées égal à 50% par rapport à l'année 2010. nous espérons et souhaitons que le secteur se tiendrea en bonne santé.
Certes , l'année 2011 sera à marquer d'une pierre noire pour le tourisme Tunisien . Oui en effet la concurrence est là et pour pas la nommer la Turquie fait un travail gigantesque , les prix sont littéralement écrasés pour une qualité d'hotelerie et de service supérieurs à la Tunisie En effet il faut profiter de cet année sans pour mettre à plat OBJECTIVEMENT les problèmes de service et qualité d'hotelerie et rebondir d'un bon pied
on essaie des choses compliquees pour relancer le tourisme c est pour ca que ca ne marche pas.Essayons quelquechose de simple comme brader les prix.on ne ganera pas mais au moins on couvrira les frais.Faites 50 a 70% de discount sur les hotels vous verrez ils se rempliront.Personne ne resiste a un discount exceptionnel ni les etrangers ni les tunisiens et encore moins les algeriens
La crise actuelle n'est pas la conséquence de la révolution mais provient principalement de l'immobilisme du secteur hôtelier car depuis des années ,le principal souci des opérateurs est de chercher à combler les insuffisances de trésorerie en bradant les prix et en attendant une aide financière de l’état et du système bancaire. .Tant que les opérateurs ne décident pas de rembourser leurs dettes en puisant dans leurs réserves ou en acceptant une reconversion de leurs créances bancaire pour pouvoir contracter de nouveaux crédits et financer un nouveau plan d'action ,le secteur continuera à stagner . Il deviendra dans quelques années un fardeau pour l'économie nationale avec beaucoup d'affaires en contentieux avec une seule possibilités de financement par des crédits extérieurs et la main mise du capital étranger ce qui participerait à l'aggravation de la dépendance de notre économie.
rechanger de politique de tourisme c'est faire rase base de 20 ans de compromissions et de methode de paiement , de creation de produit d'implication touristique , la tunisie a une chance obsolue c'est d'aller vers les residences de loisirs et de vie annuelle d'européen permanent et là s'ouvrira autre chose une vrai économie permanente et une vrai poumons économique moins grands de tres ensemble luxueux qui ne servent que 3 a 4 mois de l'année mais une vrai économie de services a la personne qui draine d'importante dépense permanente journalière a l'année et qui créera des milliers d'emploi de services permanent ressource pour tous les tunisiens il faudra s'adapte et offrir analyser et transformer tous ces complexes en de vraie habitation de résident avec tout service et tout besoins d'activité pour ces futurs résidents permanents tunisiens c'est là pour moi que reside l'evolution de tous ces importants complexes touristiques moins de personne officiellement mais des revenues constant et regulier qui soutiendront plus l'economie a long termes sur des actions durables et creation de nouveaux produits qui seront ouvert a la diversite generale de l'ensemble des loisirs offert sur d 'autres créneaux du tourisme la vie en direct avec les personnes,
Oui ,c'est une bonne proposition de transformer une partie des hôtels en résidences de loisirs que les touristes pourront louer à long terme.Cela créera des emplois permanents.Pour cela l’état devra créer un cadre juridique et définir les cahiers des charges à cet effet. Quant aux hôtels viables ils devront améliorer le service,améliorer le produit touristique par l'exploitation du patrimoine culturel et historique et être capable de soutenir la concurrence.
La crise actuelle n'est pas la conséquence de la révolution mais provient principalement de l'immobilisme du secteur hôtelier car depuis des années ,le principal souci des opérateurs est de chercher à combler les insuffisances de trésorerie en bradant les prix et en attendant une aide financière de l’état et du système bancaire. .Tant que les opérateurs ne décident pas de rembourser leurs dettes en puisant dans leurs réserves ou en acceptant une reconversion de leurs créances bancaire pour pouvoir contracter de nouveaux crédits et financer un nouveau plan d'action ,le secteur continuera à stagner . Il deviendra dans quelques années un fardeau pour l'économie nationale avec beaucoup d'affaires en contentieux avec une seule possibilités de financement par des crédits extérieurs et la main mise du capital étranger ce qui participerait à l'aggravation de la dépendance de notre économie.
Le tourisme dans sa conception actuelle mérite une profonde réflexion d'autant plus qu'il n a réellement permis que l'enrichissement de certaines familles dont la seule performance a été de réussir à se maintenir dans le proche giron des pouvoirs successifs pour profiter à fond de privilèges occultes.
La majorité des touristes etait formée de libyens et d' algeriens. Coté Algerie, la preference cette annee est pour la Turquie. J'ai l'impression que la Tunisie est partie pour un bon moment d'incertitude.
