Le tribunal entame l'interrogatoire des membres des familles du président déchu et de son épouse ainsi que de Ali Sériati
Ouverture mardi 26 juillet du procès de membres des familles du président déchu et de son épouse dont 23 membres sont en état d'arrestation dans l'affaire dite de « l'aéroport de Carthage », ainsi que de l'ancien directeur de la sécurité présidentielle, Ali Sériati.
Le président du tribunal de première instance de Tunis, Faouzi Jébali a procédé à l'interrogatoire des accusés pour les chefs d'accusation suivants: tentative de quitter le pays et détention illicite de grandes sommes en devises étrangères sans autorisation de la Banque Centrale.
Le tribunal a convoqué 6 accusés en liberté dont un seul a comparu aux côtés des détenus. Parmi les personnes en état d'arrestation figurent 9 femmes dont Jelila et Samira Trabelsi, sœurs de Leila Trabelsi, épouse du président déchu.
Le président a également interrogé Ali Sériati à propos des faits qui lui sont reprochés, notamment sa participation dans l'élaboration de faux passeports avant le départ du président déchu le 14 janvier dernier et l’exportation de devises étrangères. Il a catégoriquement nié ces accusations affirmant que sa mission au palais de Carthage avait pris fin le même jour à midi. Il a ajouté que l’ancien président lui avait ordonné de préparer l’avion présidentiel pour un voyage qu’il devait effectuer en compagnie des membres de sa famille en Arabie Saoudite dans le but d’accomplir le petit pélérinage (Omra).
Le tribunal a décidé, mardi, le report du procès, décision qui intervient en réponse à la demande de la défense.
D'autre part, le tribunal a rejeté la demande de libération de certains accusés tout en s'attachant à maintenir les mandats de dépôt à leur encontre.
Il a, également, demandé à la direction des enquêtes douanières de présenter un rapport unifié sur tous les accusés concernés.
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Le plus important est le temps perdu à la Tunisie depuis plusieurs années, et c'est à chacun à déterminer lui même la durée en fonction de ce qu'il a vécu.
ça fait mal pour un vrai Tunisien, on n'a plus envie de connaitre la suite, de toutes les façons ce n'est pas l'affaire du jour puisque ça ne nous avance en rien, nous avons beaucoup d'autres chats à fouetter et le plus tôt serait le meilleur